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VIH Sida : Un taux de prévalence très faible en Algérie

Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a souligné hier à l’ouverture d’une rencontre célébrant la Journée mondiale de lutte contre le VIH Sida célébré le 1er décembre de chaque année, que « grâce à la riposte nationale multisectorielle face au VIH Sida, notre pays a réalisé des progrès indéniables et demeure à épidémie peu active, avec une prévalence de 0,1% ». A ce titre, il a tenu à « réaffirmer l’engagement de l’Algérie à réunir tous les moyens possibles pour limiter la propagation de cette pathologie » et ce, dans le cadre du programme onusien visant son éradication à l’horizon 2030 et à travers le Plan national stratégique IST/VIH/Sida 2020-2024. « Cette volonté s’est traduite par la mobilisation totale du gouvernement et de l’ensemble des acteurs, notamment la société civile, pour assurer un accès universel et gratuit à toutes les prestations de soins, y compris le dépistage et le traitement », a ajouté M. Saihi.

Notons que selon les chiffres de l’Onusida, à la fin 2022, l’Algérie comptait 18.733 porteurs du VIH et 1.157 cas durant le 1er semestre de l’année en cours. Le ministre de la Santé a, par ailleurs, déploré « les comportements à risque d’exposition au VIH » tels que le faible niveau d’utilisation des moyens de protection, la consommation de drogues injectables, les phénomènes de migration, lesquels, a-t-il souligné, « imposent le maintien de la vigilance », assurant faire de la prévention et de la lutte contre le Sida « une priorité ». Dans ce contexte, il a rappelé que les objectifs de l’Algérie en matière de lutte contre le sida consistent en l’accélération de la riposte, notamment chez la population à risques, l’élimination de la transmission du VIH, de l’hépatite B et de la Syphilis de la mère à l’enfant ainsi que l’accompagnement des personnes atteintes par la société civile. A ce propos, le ministre a assuré que le PNS (2024-2028) s’inscrit dans « tous les engagements souscrits par l’Algérie et vise à optimiser la riposte nationale afin d’élargir l’accès aux soins et au traitement de qualité, dans un environnement favorable non stigmatisant et non discriminant et d’atténuer l’impact de l’épidémie ». Le ministre a salué, par la même occasion, « l’engagement actif et l’implication de plus en plus grande » de la société civile dans « la prévention de proximité », ciblant les populations vulnérables et à haut risque d’exposition au VIH Sida. 

R.N.

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