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Agression sioniste contre Ghaza : Plus de 23.000 morts

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 23.210 martyrs depuis le 7 octobre dernier, a indiqué mardi le ministère palestinien de la Santé. Durant les dernières 24 heures, 126 Palestiniens sont tombés en martyrs, selon ce nouveau bilan, qui fait également état de 59.167 personnes blessées depuis le 7 octobre. Le bilan est particulièrement lourd pour les enfants. Ainsi, le ministère palestinien de l’Education a fait savoir, mardi, que 4.296 écoliers sont tombés en martyrs et 8.059 autres

ont été blessés depuis le début de l’agression sioniste.Dans un communiqué relayé par l’agence de presse Wafa, le ministère a précisé que « ce nombre, 4.257 écoliers sont tombés en martyrs à Ghaza et 39 autres en Cisjordanie occupée, tandis que 7.777 écoliers ont été blessés à Ghaza et 282 autres en Cisjordanie occupée ».Il a, en outre, indiqué que  » 227 enseignants et administrateurs sont tombés en martyrs à Ghaza et 756 autres ont été blessés dans l’enclave palestinienne, alors que 5 autres enseignants ont été blessés en Cisjordanie ».La même source a ajouté, dans le même registre, que « 281 écoles publiques et 65 autres affiliées à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés (UNRWA) ont été bombardées et vandalisées dans la bande de Ghaza, alors que 38 autres ont été prises d’assaut et saccagées en Cisjordanie occupée ». De son côté, une organisation palestinienne de défense des droits humains a déclaré mardi qu’environ 8 081 ont été tués dans l’agression. « L’occupation mène une campagne délibérée et systématique dans toute la Cisjordanie et à Ghaza pour détruire la vie des Palestiniens », a assuré l’ONG.Des preuves recueillies par l’organisation démontrent que les forces sionistes « recourent régulièrement à la force meurtrière contre des enfants palestiniens dans des circonstances qui s’apparentent à des exécutions extrajudiciaires ou à des meurtres avec préméditation ».L’association a également affirmé que l’armée d’occupation a continué en 2023 à « arrêter, torturer et juger arbitrairement des enfants palestiniens dans des centres de détention militaires ». Notons que l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré, mardi, que la bande de Gaza est en train de devenir « invivable », après plus de trois mois de guerre israélienne contre la bande. C’est ce qui ressort d’une interview de Adnan Abu Hasna, porte-parole de l’UNRWA au site d’informations des Nations unies.Dans l’interview, Abu Hasna a souligné que Gaza « est le pire endroit sur terre et est en train de se transformer en un endroit inhabitable », rappelant que « sur les 1,9 million de déplacés dans diverses régions de la bande de Gaza, près de 1,4 million sont hébergés dans 155 écoles et centres d’hébergement affiliés à l’UNRWA ». Toujours selon Abu Hasna, « l’UNRWA ne peut atteindre que 500 000 déplacés enregistrés auprès de l’agence onusienne ». « La plupart des habitants de la bande de Gaza sont désormais refoulés vers la ville de Rafah, près de la frontière égyptienne, où sont accueillis 1,4 million de déplacés, un nombre qui risque d’augmenter à 1,5 million dans les prochaines heures. L’UNRWA n’est pas en mesure de faire face à cet effondrement en cours », a-t-il alerté. Et d’ajouter, « les déplacés sont poussés vers cette zone qui est au bord de l’explosion, d’autant plus que les conditions sont catastrophiques à tous les niveaux ». Abu Hasna a déclaré que l’UNRWA est considérée comme « l’organisme le plus important qui fournit une aide humanitaire à la

Enfin, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mardi voir sa capacité de venir en aide aux habitants de Ghaza se « réduire » alors qu’une « catastrophe humanitaire » est en cours dans cette enclave palestinienne en proie à une agression sioniste barbare. »Nous voyons cette catastrophe humanitaire se dérouler devant nos yeux. Nous voyons le système de santé qui s’effondre très rapidement », a dit Sean Casey, un coordinateur des équipes d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé, par vidéoconférence depuis Ghaza.Selon M. Casey, l’OMS n’a « pas vu de baisse d’intensité » sur le terrain. « Ce que nous voyons toujours, c’est un nombre énorme de victimes des combats, comme des blessures par des éclats, par balles, par écrasement dans des bâtiments qui s’effondrent : cela continue d’arriver tous les jours », a-t-il dit.En dépit d’une résolution le mois dernier du Conseil de sécurité de l’ONU qui demandait que davantage d’aide puisse être apportée à Ghaza, selon l’OMS, les choses n’ont fait qu’empirer. »Nous avons vu l’espace humanitaire se réduire », a dit M. Casey.Il a souligné que l’OMS et d’autres organisations des Nations unies « tentaient en permanence d’atteindre les zones ayant le plus grand besoin ». »Chaque jour, nous formons nos convois, nous attendons l’autorisation mais nous ne l’avons pas », a-t-il déploré. « Alors nous revenons et nous recommençons le jour suivant ». L’OMS n’a pas pu se rendre dans le nord de Ghaza ces deux dernières semaines, et a dû y annuler six missions prévues.Selon l’organisation, seuls 15 des 36 hôpitaux de Ghaza fonctionnent aumoins partiellement, la plupart dans le sud. L’OMS a décrit des scènes de désespoir dans les quelques hôpitaux restés en service dans le nord, qui manquent de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant, et elle a indiqué que la situation était de plus en plus

difficile dans le centre et le sud de Ghaza.

Samir Benisid

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