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Améliorer la prévention et la gestion des catastrophes

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad a souligné hier lors d’un exposé sur le texte de loi portant règles de prévention, d’intervention et de réduction des risques des catastrophes dans le cadre du développement durable, devant la Commission des affaires juridiques, administratives, des droits de l’Homme, de l’organisation locale, de l’aménagement du territoire et du découpage territorial du Conseil de la nation que «l’Algérie, de par sa position géographique et au vu des phénomènes naturels qu’elle enregistre, est exposée à un nombre de risques majeurs nécessitant une gestion appropriée ». Et d’ajouter que « ce qui s’est produit au cours des dernières années avec les incendies et les inondations ont causé des pertes humaines et des dégâts matériels, occasionnant d’importantes sommes que notre pays fut amené à dépenser, au titre de l’intervention post catastrophe ».  C’est ce contexte qui a imposé la refonte du cadre régissant la gestion et la prévention des risques majeurs. Le ministre a ainsi expliqué que ce texte vise à « définir les moyens de financement, investir davantage dans la prévention et la prévision, améliorer la gouvernance à travers la répartition et la définition claire des responsabilités et des tâches, renforcer la coordination entre les secteurs et dynamiser la participation de la société civile ». Il tend également à « consacrer le concept de prévention et d’intervention et à renforcer la capacité de résilience, au lieu du concept de gestion des catastrophes », a-t-il ajouté. Il s’agit, selon le ministre, de « la possibilité de créer des entreprises, des commissions et des structures sectorielles ou multisectorielles par voie réglementaire ». Il a fait état de « l’introduction de mesures de reprise et de rétablissement post-catastrophe ainsi que de réhabilitation et de reconstruction », en sus du « durcissement des dispositions pénales en garantissant les mécanismes, les conditions et les règles relatives à l’urbanisme et à l’exploitation des terres selon des critères plus sécurisés, ainsi qu’une meilleure préparation à la gestion des évènements, en recourant à la technologie et à la numérisation, la sensibilisation de la société à la gestion des catastrophes, la réponse aux situations d’urgence et la révision du système d’assurance contre les catastrophes ».

Merad a également rappelé que le texte de loi « est issu du 33e engagement du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans lequel il a souligné la nécessité d’œuvrer à assurer un cadre de vie de qualité qui requiert le développement durable, la préservation de l’environnement et la protection des richesses que recèle notre pays ».  Pour leur part, les membres de la commission ont considéré que ce texte de loi constitue « un pas important » en matière de prévention des catastrophes et vise à « garantir une vie digne au citoyen ».

Chokri Hafed

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