Oxfam : Le bilan quotidien des victimes à Gaza est supérieur à celui de tous les conflits majeurs du 21e siècle
L’ONG Oxfam a déclaré ce jeudi que le bilan quotidien des victimes des attaques israéliennes dans la bande de Gaza est plus élevé que celui de tous les conflits majeurs du 21e siècle. »L’armée israélienne tue des Palestiniens à un rythme moyen de 250 personnes par jour, ce qui dépasse largement le bilan quotidien de tout autre conflit majeur de ces dernières années, alors que l’escalade des hostilités approche de son 100ᵉ jour », a déclaré l’organisation humanitaire internationale par voie de communiqué. Oxfam a également alerté que la vie des habitants de Gaza était en danger à cause de la faim, des maladies et du froid, ainsi que des bombardements israéliens, et a réitéré que seulement 10 % de la nourriture nécessaire à la population pouvait entrer dans l’enclave palestinienne. Le communiqué a aussi souligné que les matériaux tels que les couvertures, l’eau chaude et le carburant sont introuvables à Ghaza, selon les évaluations de la directrice d’Oxfam pour le Moyen-Orient, Sally Abi Khalil. « Il est inimaginable que la communauté internationale assiste au déroulement du conflit le plus meurtrier du 21ᵉ siècle, tout en bloquant continuellement les appels à un cessez-le-feu », a fait observer Oxfam. Elle a souligné que l’entité sioniste empêche les aides vitales d’entrer à Gaza et a déclaré qu’“en plus du bilan déjà horrible des morts, de nombreuses autres personnes pourraient mourir de faim, de maladies évitables, de diarrhée et de grippe. La situation est particulièrement préoccupante pour les enfants, les femmes enceintes et ceux qui ont des problèmes chroniques de santé“.
Notons que le ministère palestinien de la Santé a indiqué hier que le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 23.843 martyrs depuis le 7 octobre dernier. Durant les dernières 24 heures, 135 Palestiniens sont tombés en martyrs, selon ce nouveau bilan, qui fait également état de 60.317 personnes blessées depuis le 7 octobre, tandis que des milliers de personnes restent sous les décombres.
R.N.