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Lutte contre la corruption : Consolider le rôle de la société civile

La présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mousserati, a souligné hier lors de l’installation de la commission du Réseau algérien de transparence « Narakom », sur la consolidation du rôle de la société civile dans la lutte contre la corruption dans le cadre de ce réseau. Elle a indiqué que cette démarche « intervient en consolidation du rôle de la société civile dans la prévention et la lutte contre la corruption pour la réalisation des objectifs escomptés et le renforcement des valeurs de citoyenneté, conformément à ce que prévoit la Constitution de 2020 pour l’édification de l’Algérie nouvelle ». Elle a rappelé que le Réseau « Narakom » est « un mécanisme créé en vertu des références juridiques pour renforcer la démocratie participative et atteindre les plus hauts niveaux d’efficacité dans la gestion des affaires publiques », ajoutant qu’associer la société civile à cette démarche constitue « un défi et se veut un des nombreux mécanismes visant à réaliser le développement escompté ». La même responsable a rappelé la loi fixant l’organisation de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption qui prévoit la création d’un réseau interactif visant à associer la société civile, unifier et promouvoir ses activités en matière de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption.

Lancé au mois d’octobre dernier, le réseau algérien Narakom se veut un mécanisme supplémentaire d’un système intégré mis en place par les hautes autorités du pays pour la prévention et la lutte contre la corruption. Il se charge, dans ce cadre, du réseautage entre les acteurs de la société civile à travers « une plateforme numérique » en coordination avec la haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption afin de promouvoir la transparence et l’intégrité au sein des collectivités ciblées concernées par l’exécution des politiques publiques. Narakom a entre autres missions d’encourager la participation de la société civile et les médias à la prévention et à la lutte contre la corruption, de sensibiliser sur les risques et les effets néfastes de la corruption sur la société, de former et de mettre à niveau les compétences des formateurs en la matière, et de mener des enquêtes pour évaluer les degrés de perception de la corruption. De son côté, le directeur de la coopération internationale à l’autorité, Abdellatif Benaïda, a indiqué que le Réseau « Narakom » est « une alliance entre les acteurs de la société civile et l’autorité et vise à suivre la mise en œuvre de la stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, à inculquer la culture de signalement et à encourager la formation », ce qui est à même de renforcer le rôle de la société civile en la matière, a-t-il dit.

Chokri Hafed

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