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UGTA : Takdjout prône le dialogue avec les autres syndicats

Le Secrétaire général de l’UGTA, Amar Takdjout, a plaidé hier pour le dialogue avec les syndicats autonomes et la nécessité de dépasser les divergences.

Le patron de la centrale syndical a plaidé hier lors d’une Journée d’études organisée à l’occasion du 27e anniversaire de l’assassinat, le 28 janvier 1997, d’Abdelhak Benhamouda, pour le dialogue avec les autres syndicats. Lors de l’allocution qu’il a prononcée pour l’occasion, Amar Takdjout a assuré que l’Union générale des travailleurs algériens « n’a pas de complexe » envers aucun syndicat ni parti. Il a plaidé pour le dialogue et la nécessité de dépasser les divergences, dans la mesure où l’objectif est commun : celui de défendre les travailleurs et l’intérêt national. Le SG de l’UGTA a ajouté que « la concurrence est importante et nous pouvons ne pas être d’accord avec d’autres syndicats sur les programmes scolaires et sur d’autres questions, mais en interne, nous ne pouvons pas être en désaccord les uns avec les autres parce que nous nous battons pour les mêmes raisons et les mêmes objectifs». Il a d’ailleurs appelé à s’inspirer du parcours du défunt Abdelhak Benhamouda. Le SG de l’UGTA a souligné la nécessité de suivre le parcours du défunt, qui a prôné « le dialogue et le respect des divergences d’opinions ». Amar Takdjout a apporté un témoignage sur le défunt, connu pour « sa modestie, son écoute attentive, sa capacité à négocier et sa sagesse dans la résolution des problèmes auxquels se heurtaient les travailleurs à l’époque ». De son côté, le professeur d’histoire Mustapha Abid (université de M’sila) a présenté pour l’occasion un exposé sur le parcours militant de feu Benhamouda, qu’il a entamé dans l’enseignement avant de se lancer dans l’action syndicale en 1972, jusqu’à son élection deux fois de suite Secrétaire général de l’UGTA. Lors de cette rencontre, à laquelle a pris part, le conseiller du président de la République chargé des affaires politiques et des relations avec la jeunesse, la société civile et les partis politiques, Mesbah Mohamed Chafik ains que des représentants d’organisations syndicales, de partis politiques et de la société civile, les compagnons du défunt ont passé en revue les positions du syndicaliste, notamment sa défense acharnée de l’unité nationale, en rappelant sa célèbre citation : « Nous vivons par et pour cette patrie,  pas d’histoire, pas d’identité ni de démocratie que dans le giron de cette patrie ».

Samir Benisid

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