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Vers la création d’un pôle technologique à Annaba

Le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, a fait état jeudi à Annaba d’une proposition de création d’un pôle technologique national dans cette wilaya par l’exploitation de l’immeuble ENSID inutilisé depuis 25 ans à Chaiba, dans la commune de Sidi Amar.   En marge de sa visite à la wilaya d’Annaba à l’occasion de la 3e édition de la foire algérienne de l’entrepreneuriat, de la formation et de l’économie numérique, tenue à l’Hôtel Sheraton d’Annaba, Yacine El-Mahdi Oualid a visité le bloc ENSID situé non loin de l’université Badji Mokhtar d’Annaba où, il a constaté l’étendue de la construction et son architecture d’où, la proposition de son exploitation afin d’en faire un pôle technologique national. Bien que cela n’est encore qu’une proposition, le projet est réalisable, surtout qu’il s’agit d’un volet sur lequel les pouvoirs publics, misent énormément pour le développement de l’industrie du numérique et de l’innovation.  S’exprimant à ce titre, le ministre a estimé que  « l’investissement dans ce bâtiment par la création d’un pôle technologique national permettra aux start-up, aux entreprises innovantes et aux acteurs de l’économie numérique du pays d’échanger et de développer leurs compétences dans la maîtrise des technologies pour le développement des activités innovantes ». Pour le ministre, la transformation de ce siège en pôle technologique national  va consolider l’écosystème entrepreneurial et va  inciter les jeunes et les compétences technologiques à s’engager davantage  dans l’investissement dans l’économie numérique. En attendant la concrétisation du projet, il est utile de rappeler que cet immeuble qui accueillait des structures administratives de l’ex-groupe Sider, est  non exploité depuis plus 25 ans. Le bâtiment de l’ENSI, rappelle-on encore, avait été, en 2004 retenu pour abriter le Technoparc qui, malheureusement n’a jamais été réalisé.  Par ailleurs,  et à l’occasion de l’ouverture  de la 3e édition de la foire algérienne de l’entrepreneuriat, de la formation et de l’économie numérique  Yacine El-Mahdi Oualid, a souligné que ‘’les mesures prises dans ce contexte dirigeront une partie importante des dépenses publiques vers l’encouragement et la promotion de l’économie numérique’’. Il a, également, affirmé que  ‘’les autorités supérieures du pays tiennent à promulguer des lois et mettre en place des mesures incitatives traduisant leur forte volonté d’encourager l’économie numérique et d’en faire un pilier de l’économie nationale’’. Au cours de sa visite aux différents stands des exposants, le ministre s’est entretenu avec quelques-uns d’entre eux,  sur la nature de leurs activités et leur maîtrise du marché du paiement électronique dans le pays. Yacine El-Mahdi Oualid a relevé dans ce contexte, que le marché du paiement électronique en Algérie compte près de 15 millions porteurs de cartes de paiement électronique, invitant les jeunes à œuvrer à attirer ce potentiel de clients par des initiatives innovantes qui incitent les citoyens à s’impliquer dans ce type de transactions numériques. Il a également abordé avec eux les aspects liés à la nature des activités numériques recensées  en faisant état de 1.300 types d’activités. Outre cela,  le ministre a, dans un stand de l’auto-entrepreneur, animé une séance-débats avec des jeunes désirant s’inscrire sur la plateforme de l’auto-entrepreneur conçue pour attirer les acteurs du domaine numérique, M. Yacine El-Mahdi Oualid,  a répondu à leurs interrogations relatives au cadre légal d’exercice d’une activité individuelle numérique et les exonérations fiscales dans le cadre de l’activité de l’auto-entrepreneur. Le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises a indiqué qu’à ce jour il a été dénombré, plus de 20.000 inscrits pour bénéficier de la carte de l’auto-entrepreneur. Un chiffre qui reflète l’intérêt accordé par les jeunes pour cette initiative a estimé le ministre  en ajoutant que le nombre pourrait atteindre les  300.000 inscrits à la fin de l’année en cours.

Sofia Chahine

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