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RDCongo : Le Conseil de sécurité de l’ONU condamne l’offensive du M23

Le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné l’offensive de la rébellion du M23 dans l’Est de la République démocratique du Congo, s’inquiétant d’une « escalade de la violence » dans la région, ont rapporté mercredi des médias locaux et étrangers. Lors d’une réunion d’urgence à huis-clos, « les membres du Conseil ont répété leur condamnation de tous les groupes armés opérant dans le pays », a déclaré au nom du Conseil, à l’issue de ces consultations, l’ambassadrice du Guyana Carolyn Rodrigues-Birkett qui assure la présidence tournante, indique la radio de l’ONU en RDC, Radio Okapi.Les membres du Conseil de sécurité ont réitéré leur « plein soutien à l’unité, la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la RDC. Ils ont appelé tous les acteurs à mettre fin à la violence et à respecter le droit international humanitaire », a rapporté le même média.Le Conseil a, en outre, appelé toutes les parties à reprendre le dialogue diplomatique et à exprimer leur soutien à tous les efforts visant à parvenir à une cessation des hostilités, en particulier aux efforts régionaux.

De son côté, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) est alarmé mardi par l’explosion d’une bombe dans un camp de personnes déplacées.   L’explosion s’est produite lundi soir dans le camp de déplacés de Zaina, à la périphérie de la ville de Sake, dans la province du Nord-Kivu (est), coûtant la vie à plusieurs personnes et en blessant d’autres.    « Il est impensable que des familles qui ont fui la violence aient été tuées et blessées dans un endroit qui était censé offrir la sécurité », a déclaré Grant Leaity, représentant de l’UNICEF en RDC. « Nous appelons toutes les parties au conflit à protéger la vie des civils innocents, en particulier des enfants », a-t-il souligné dans un communiqué.    Les combats se sont intensifiés ces derniers mois dans l’est de la RDC, provoquant des mouvements massifs de population et une augmentation des besoins humanitaires. Le nombre de nouvelles personnes déplacées dans le Nord-Kivu en janvier 2024 était plus élevé qu’en janvier 2023, qui était le pic précédent.   Environ 2,5 millions de personnes ont été déplacées dans la province du Nord-Kivu en date du 31 janvier 2024, selon un rapport publié mardi par le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).  

R.I.

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