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Gazoduc transsaharien : Le Nigéria réitère son engagement à concrétiser le projet

 Le ministre d’Etat chargé des Ressources pétrolières du Nigeria, Ekperikpe Ekpo a réitéré l’engagement et la détermination de son pays à concrétiser le projet du gazoduc transsaharien Nigeria-Niger-Algérie, a indiqué un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines.

Reçu par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, en marge de la Réunion ministérielle extraordinaire du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), le ministre d’Etat chargé des Ressources pétrolières du Nigeria « a réitéré l’engagement et la détermination de son pays à concrétiser ce projet vital et stratégique qui renforcera les approvisionnements en gaz dans le marché mondial », précise la même source. Les deux parties ont passé en revue les relations de coopération bilatérale entre les deux pays dans le domaine énergétique, ainsi que les opportunités d’investissement et l’échange d’expertises entre les deux pays notamment en matière d’exploration et de production d’hydrocarbures, de pétrochimie, outre le transport et la commercialisation du gaz naturel, et ce, en présence du PDG du groupe Sonatrach et de cadres du ministère de l’Energie et des Mines.

Pour rappel, le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Tuggar a affirmé, au mois de décembre dernier que le gazoduc reliant le Nigeria et l’Algérie, en passant par le Niger, réalise des « progrès significatifs et notables ». En février 2022, l’Algérie, le Niger et le Nigeria ont affirmé leur engagement à concrétiser ce projet stratégique, lors d’une réunion à Niamey regroupant les ministres chargés du secteur de l’énergie dans les trois pays, à l’issue de laquelle une feuille de route a été mise en place. Un mémorandum d’entente a été signé à Alger en juillet 2022 portant sur la concrétisation du projet du Gazoduc transsaharien (TSGP). Les trois pays ont affiché, à l’occasion, leur détermination à relancer les études et les différents programmes tracés dans ce cadre. Le projet du TSGP relie les trois pays sur une longueur de 4.128 km, dont 1.037 km en territoire nigérian, 841 km au Niger et 2.310 km en Algérie, en raccordant les champs gaziers du Nigeria (à partir de Wari sur le fleuve du Niger, au réseau algérien pour écouler la production gazière nigériane  notamment sur les marchés européens pour un capacité de 30 milliards de m3 de gaz par an. C’est surtout une infrastructure énergétique majeure qui a la capacité d’ouvrir des perspectives de développement dans l’ensemble de la région du Sahel. Le projet aura aussi un impact certain sur le développement du Nord du Nigéria, du Niger et du Mali, du Tchad et même du Burkina Faso qui n’est pas si loin du tracé envisagé. Il représent ainsi un véritable facteur de prospérité économique et donc de stabilisation pour toute la région.

Sabrina Aziouez

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