Économie

Opep : Le monde a un « besoin critique » d’investissements pétroliers

Le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, Haitham Al-Ghais, a souligné hier la nécessité critique pour le monde d’investir dans le secteur pétrolier au cours des deux prochaines décennies, compte tenu de la croissance prévue de la demande en énergies fossiles et en énergie en général.

Dans une interview avec Independent Arabia publiée jeudi, Al-Ghais a souligné que l’industrie pétrolière mondiale avait besoin d’investissements de plus de 14 billions de dollars d’ici 2045. Il a estimé que le secteur amont nécessiterait des investissements d’environ 11,1 billions de dollars, tandis que le secteur aval aurait besoin d’environ 1,7 billion de dollars, et le secteur intermédiaire nécessiterait des investissements de 1,2 billion de dollars d’ici 2045. Al-Ghais a souligné l’importance de garantir des approvisionnements énergétiques fiables pour le monde et les générations futures, ainsi que de promouvoir la sécurité énergétique mondiale et de réduire les émissions. Il a également mis l’accent sur le rôle des États membres de l’OPEP dans la résolution de problèmes mondiaux critiques tels que le changement climatique et la transition énergétique. Il a ainsi souligné l’importance des décisions prises par l’organisation pour stabiliser l’industrie pétrolière mondiale, réitérant que le besoin mondial en pétrole perdurera pendant de nombreuses années et décennies. Al-Ghais a déclaré que de nombreuses agences officielles et internationales, ainsi qu’un grand nombre d’organismes consultatifs spécialisés dans les industries de l’énergie et du pétrole, ont récemment salué le rôle constructif de l’OPEP, à travers ses décisions proactives, objectives et efficaces visant à soutenir l’équilibre et la stabilité des marchés pétroliers et à stimuler la croissance de l’économie mondiale. « L’OPEP est un modèle idéal caractérisé par la cohésion, le dialogue constructif, la coopération et le respect mutuel entre les États membres, quelles que soient les situations géographiques, les langues et les cultures différentes de ces pays », a-t-il souligné.

Samir Benisid

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