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Présidentielle anticipée du 7 septembre : Les partis politiques dans les starting-blocks

La présidentielle du 7 septembre prochain est au cœur des activités partisanes de ce week-end. Belkacem Sahli a été officiellement investi hier candidat pour le compte d’une alliance de micro-partis, tandis que le président du Mouvement El-Bina a annoncé hier que son parti sera présent aux présidentielles. Le MSP de son côté a une série de rencontres consultatives au niveau des structures du parti en prévision de la prochaine échéance électorale.

La présidentielle anticipée du 7 septembre prochain fait bouger le paysage politique et à moins de 5 moins de l’échéance, les choses semblent s’accélérer. D’ailleurs, un premier candidat se présente officielle à l’élection. Belkacem Sahli a été officiellement investi hier pour le compte d’une alliance de partis d’ailleurs constituée pour l’occasion. Une alliance qui compte sept partis que sont l’ANR, le PRD, le FMN, le FDL, le MEN, le MNTA et l’URN, baptisée l’alliance de « la stabilité et de la réforme ». À l’occasion, Sahli a souligné que la prochaine élection présidentielle sera « un rendez-vous historique où différents programmes seront en lice », expliquant que sa candidature à cette échéance s’inscrit dans le cadre d’une « vision modérée » pour « réhabiliter le courant démocratique républicain, réaliser une réforme politique et construire une économie forte et diversifiée ».

Les autres formations ne sont pas en reste et affichent leur intention de prendre part à l’élection. C’est le cas du Mouvement El Bina El-Watani. Bien que le parti devrait annoncer sa décision officielle à ce propos à l’issue du Majliss Echoura (Conseil consultatif) qui se tiendra le mois prochain, le chef de file de cette formation d’obédience islamiste, Abdelkader Bengrina a assuré hier qu’El Bina prendra effectivement part à la présidentielle. Reste cependant la forme sous laquelle il devrait participer et sur laquelle le « Majliss » devrait trancher le mois prochain. Bengrina explique d’ailleurs que sa formation devrait présenter un candidat issu des structures dirigeantes du parti -que ce soit le chef d’El-Bina ou l’un de ses leaders- ou dans le cadre d’une alliance de partis. Pour le chef d’El Bina, le candidat que la formation soutiendra devra répondre à certains engagements pour la préservation du « legs des martyrs, des constantes nationales et de l’unité nationale, ainsi que la sécurité nationale ; la préservation du caractère sou soutien l’État, le soutien aux causes justes, ainsi que la promotion des investissements et des libertés individuelles et collectives ». Bengrina a aussi indiqué que leur candidat devra « donner de l’espoir aux jeunes et aux femmes ». Une chose est certaine pour lui, il n’est pas question de jouer le « lièvre ou de s’allier à des lièvres ».  

De son côté, le Mouvement de la Société pour la Paix a annoncé, hier, avoir entamé une série de rencontres consultatives au niveau des structures du parti, et ce, en prévision de l’élection présidentielle. Le président de ce parti, lui aussi d’obédience islamiste, Abdelali Hassani Cherif, a souligné que « le lancement de ce processus de consultations vient confirmer l’ouverture du Mouvement et sa disponibilité permanente au dialogue, au débat constructif et à la consolidation de la dimension institutionnelle dans la prise de décision », ajoutant que cette démarche « vise à élargir les consultations à l’élection présidentielle et à l’avenir du pays dans le contexte régional et international ». M. Hassani a appelé les élites nationales à « considérer l’élection présidentielle comme une opportunité de relancer l’interaction politique et démocratique et d’ouvrir de nouvelles perspectives à la société, dans toute sa composante ». Il a affirmé que son Mouvement était ouvert à « toutes les options menant vers un partenariat politique où se rejoignent tous les programmes et efforts visant à préserver l’unité, la souveraineté et le développement de l’Algérie ». Il a, par ailleurs, salué la position de l’Algérie en faveur de la cause palestinienne.

Enfin, la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louiza Hanoune, a appelé hier à l’ouverture des travaux du Comité centrale de la formation à des « mesures d’apaisement, voire de réconciliation, avec la perspective de l’établissement d’un État de droit et de justice, avec le rétablissement complet des libertés politiques, de l’organisation, de la presse et de l’expression, ainsi que la restauration totale et effective d’un système judiciaire consacrant le respect de la citoyenneté inaliénable ». « Nous avons besoin de la tranquillité à l’approche des élections présidentielles pour renforcer l’immunité nationale, alors que l’impérialisme intervient désormais dans les élections pour imposer ses intérêts et ses candidats sur tous les continents, voire parfois déclencher des crises de division » a souligné la SG du PT.

Hocine Fadheli

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