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Un accord signé hier avec les grandes compagnies publiques : Transport moins cher pour les exportateurs

Quatre grandes compagnies publiques de transport et de fret se sont associées au ministère du Commerce pour réduire les coûts logistiques pour les exportateurs en réduisant de moitié les prix du transport.

La problématique des coûts logistiques a toujours été soulevées par les exportateurs comme étant un facteur susceptible de grever leur compétitivité à l’export. En plus des mesures prises pour revoir la gestion des ports, les pouvoirs publics ont pris une mesure destinée à avoir un impact direct sur les coût de transport. Ainsi, quatre conventions ont été signées en marge du Salon international du transport et de la logistique, ouvert hier à Oran, entre la Direction générale du commerce extérieur relevant du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations et de grandes entreprises et groupes publics de transport pour réduire les coût de transport. Les accords signés avec la Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN) Algérie, la filiale de fret de Air Algérie, la société Logitrans de transport terrestre de marchandises et le groupe algérien de transport maritime Gatma, en présence du ministres du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, et celui des Transports, Mohamed El Habib Zahana permettront désormais aux exportateurs de bénéficier d’une réduction de 50% des coûts du transport de marchandises vers l’étranger. Un accord adossé à un mécanisme d’indemnisation de ces compagnies de transport par le Fonds de promotion des exportations réouvert grâce aux mesures introduites dans la Loi des finances de l’année 2024. A cette occasion le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations a expliqué que ces conventions visent « à faciliter les mesures administratives des indemnisations du transport assurées par le Fonds de promotion des exportations décidé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en faveur des exportateurs dans la Loi de finances de 2024 ». Et d’ajouter que « ces conventions permettront aux exportateurs algériens d’obtenir une réduction estimée à 50%, qui sera supportée par ce Fonds, en rémunérant les entreprises de transport contractant avec le secteur du commerce ». Il a d’ailleurs souligné dans ce sens que la plateforme numérique du Fonds pour la promotion des exportations sera lancée aujourd’hui, mardi, pour prendre en charge les services qu’elle fournit et traiter les dossiers des exportateurs qui bénéficient de ces services à distance. Selon le ministre, cette plateforme prendra en charge toutes les compensations liées aux privilèges inclus dans ce fonds au profit des exportateurs. Cette plateforme sera lancée pour prendre en charge toutes les compensations liées aux privilèges de ce fonds au profit des exportateurs. Notons que les deux ministres ont saisi l’occasion de leur déplacement dans la wilaya d’Oran pour effectuer une visite de travail qui les a menés sur les sites de certaines unités de production. Ainsi, lors d’une halte au groupe Berrahal de raffinage du sucre de la région de Tafraoui, le ministre du Commerce a appelé les responsables de l’usine, qui approvisionne en sucre la plupart des wilayas de l’Ouest du pays, « d’investir dans la production des matières premières nécessaires à la production de cet aliment stratégique, à partir de 2025, dans le cadre de la stratégie de l’Etat visant à produire la plupart des matières premières pour la production de denrées alimentaires de base, en particulier l’huile et le sucre, au cours des années 2026 et 2027 ». Zitouni a appelé les responsables du groupe à « œuvrer à augmenter la production au niveau des usines d’Oran et de Mostaganem, estimée actuellement à 1.300 tonnes/jour, en vue de satisfaire tous les besoins nationaux et assurer des réserves stratégiques pour éviter toute pénurie dans l’approvisionnement de ce produit de base sur le marché et se diriger vers l’exportation ». A l’usine de l’entreprise TAPIDOR de production de tapis à la zone industrielle d’Es-Senia, le ministre a mis l’accent sur « l’engagement de l’Etat à la protection de la production nationale, qui crée de la valeur ajoutée au pays en fournissant un produit de qualité, qui contribue à réduire la facture des importations, de générer des postes d’emploi et de soutenir la trésorerie publique à travers les impôts ».

Samir Benisid

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