À la UneActualité

Journée mondiale de la liberté de la presse : Des acquis et des réalisations

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidéà l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, une cérémonie en l’honneur des journalistes au Centre international de conférences Abdelatif-Rahal à Alger.

Une « tradition louable » saluée par le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, dans l’allocution qu’il a prononcé pour l’occasion. Le ministre a d’ailleurs mis en avant, lors de cette cérémonie qui s’est déroulée en présence de hauts responsables de l’Etat, de membres du Gouvernement, des responsables d’établissements médiatiques, de journalistes de différents médias audiovisuels, de la radio et de la presse écrite et électronique et des représentants de la presse étrangère accréditée en Algérie, les « les acquis réalisés dans le secteur ».  Il a ainsi indiqué que la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse à quelques semaines de la convocation du corps électoral pour la présidentielle du 7 septembre prochain est « l’occasion d’évaluer les réalisations concrétisées dans le secteur de l’information en Algérie, en droite ligne avec les engagements électoraux du président de la République et les instructions qu’il a données à maintes occasions, depuis son accession à la magistrature suprême, en faveur du droit des citoyens à une information vraie et objective ». Le ministre de la Communication a affirmé que l’Etat algérien, sous la conduite du président de la République, n’a pas hésité à apporter tout le soutien nécessaire, notamment par l’adaptation de la législation régissant le secteur de l’information aux dispositions de la Constitution de 2020, à travers les nouvelles mesures de la loi organique relative à l’information. Il a, à cette occasion, indiqué que les textes d’application relatifs au secteur avaient été finalisés et « seront publiés successivement dans les prochaines jours », faisant état de la régularisation de la situation des chaînes de télévision privées.

Laagab a précisé que le ministère « a achevé l’élaboration de tous les textes d’application relatifs au secteur dans les délais fixés par le président de la République ». Lesdits textes concernent les deux autorités de régulation, le Conseil d’éthique et de déontologie, outre le statut particulier du journaliste et le cahier des charges relatif à la communication audiovisuelle, a-t-il ajouté. M. Laagab a rappelé, à cette occasion, que « les différentes instances prévues dans la loi organique relative à l’Information seront installées », précisant que son département avait « entamé l’aménagement des sièges de ces instances ». Il a également fait état du « début, à la mi-avril dernier, de l’adaptation de l’activité des journaux de la presse électronique et papier aux nouvelles lois et dispositions régissant l’activité de la presse en Algérie », évoquant « la réception des dossiers de création de nouveaux journaux, conformément au nouveau système de déclaration ». M. Laagab a précisé, à ce propos, que « les éditeurs ayant déposé leurs dossiers au niveau du ministère de la Communication ont récupéré séance tenante les autorisations ».

Evoquant le projet de la nouvelle ville médiatique Dzair Media City, le ministre a estimé qu’elle apportera « un véritable plus au paysage médiatique national ». Il a, par ailleurs, fait état du dégel des projets de stations de diffusion dans plusieurs wilayas du pays, ce qui permettra, a-t-il dit, d' »atteindre des zones où la diffusion radiophonique n’est pas optimale ».

Le ministre de la Communication a également mis l’accent sur « le rôle majeur des médias nationaux dans la défense des intérêts, de l’unité et de la souveraineté du pays. Laagab a, par ailleurs, mis en garde contre « les porte-voix connus qui ne cessent d’accuser l’Algérie de restreindre la liberté d’expression », rappelant qu' »entre 2020 et fin avril 2024, des agréments ont été accordés à 156 journaux papier, dont 88 spécialisés, à 150 journaux électroniques et à 24 chaînes de télévision privées ». Le ministre de la Communication a enfin tenu à réaffirmer « l’impératif respect de l’éthique et de la déontologue de la profession », déplorant, par là même, la situation en Palestine, où, a-t-il dit, « les journalistes sont ciblés et tués délibérément avec une barbarie sans précédent dans l’histoire ».

Notons que lors de cette cérémonie, le président de la République a échangé avec des journalistes qu’il a félicités à cette occasion et dont il a écouté les préoccupations.

Chokri Hafed

Unesco

Le prix mondial de la liberté de la presse attribué journalistes Palestiniens

L’Unesco a attribué jeudi son Prix mondial de la liberté de la presse à l’ensemble des journalistes palestiniens couvrant Ghaza, décimés depuis plus de six mois par l’occupation sioniste qui les a particulièrement visés durant son agression contre l’enclave, qui a pris les contours d’un vrai génocide du peuple palestinien.  »En ces temps d’obscurité et de désarroi, nous souhaitons adresser un message fort de solidarité et de reconnaissance aux journalistes palestiniens qui couvrent cette crise dans des circonstances dramatiques », a commenté Mauricio Weibel, président du Jury international de professionnels des médias. « L’humanité a une dette immense à leur égard, pour leur courage et leur engagement en faveur de la liberté d’expression », a-t-il poursuivi dans un communiqué. Selon le Comité de protection des journalistes (CPJ), une association basée à New York, au moins 97 journalistes et salariés de médias ont été tués depuis le début de l’agression sioniste contre les Palestiniens à Ghaza, dont 92 sont des Palestiniens. Seize autres ont été blessés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *