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Les forces d’occupation sionistes tirent 8 missiles sur un camp de réfugiés : Un massacre odieux !

Au moins 45 civils palestiniens et des centaines d’autres ont été blessés dans une attaque des forces d’occupation israéliennes qui a visé dimanche soir un camp de réfugiés à Rafah. L’occupation sioniste ont lancé 8 missiles sur les tentes d’un camp de réfugiés situé à proximité d’un dépôt de l’agence onusienne UNRWA dans une zone désignée humanitaire. Un massacre qui confirme encore une les intentions génocidaires de l’occupation et qui a suscité l’indignation de la communauté internationale qui exige l’application immédiate de l’ordonnance de la CIJ exigeant l’arrêt de l’agression sur Rafah.

L’entité sioniste poursuit son nettoyage ethnique dans la Bande de Ghaza. Malgré l’ordonnance de la Cour internationale de justice exigeant l’arrêt immédiat de l’agression israélienne sur Rafah au Sud de la Bande de Ghaza, ainsi que l’ouverture du passage frontalier à la frontière avec l’Égypte, l’occupation sioniste multiplie les attaques meurtrières sur l’ensemble du territoire de l’enclave palestinienne. Plus aucune zone n’est sûre pour les populations civiles soumises aux bombardements de l’occupant qui cherche à exterminer les Palestiniens où qu’ils soient. Le dernier massacre perpétré dimanche soir par l’occupation à Rafah confirme ses intentions génocidaires. En effet, au moins 45 civils palestiniens et des centaines d’autres ont été blessés dans une attaque des forces d’occupation israéliennes qui a visé un camp de réfugiés à Rafah. L’occupation sioniste ont lancé 8 missiles sur les tentes d’un camp de réfugiés situé à proximité d’un dépôt de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), dans le nord-ouest de Rafa dans une zone désignée humanitaire. La Défense civile palestinienne a fait état de nombreux corps « carbonisés » dans un incendie qui a ravagé le camp de déplacés de Barkasat. « Nous avons vu des corps carbonisés, démembrés… Nous avons également vu des cas d’amputations, des enfants blessés, des femmes et des personnes âgées », a déclaré à l’AFP Mohammed al-Mughayyir, un responsable de la Défense civile dans la bande palestinienne. Des images du Croissant-Rouge palestinien ont montré des scènes de chaos, des ambulances toutes sirènes hurlantes et des secouristes en pleine nuit sur un site en feu, évacuant les blessés parmi lesquels des enfants. Des images de l’AFP au petit matin montrent les restes carbonisés de tentes de fortune et de véhicules, des familles constatant un paysage noirci autour d’elles.

Ce nouveau massacre a suscité de vives réactions de la part de la communauté internationale.  L’UNRWA a dénoncé un massacre « horrible ». « Il n’y a aucun endroit sûr, et personne n’est en sécurité » à Ghaza, a indiqué l’agence onusienne dans un message publié hier sur la plateforme X.

La Rapporteuse spéciale de l’ONU sur les territoires palestiniens occupés Francesca Albanese, a condamné hier cette énième agression qui constitue « un défit flagrant au droit et à l’ordre international ». « Encore plus d’horreur à Ghaza. Les forces d’occupation (sionistes) ont bombardé un camp de Palestiniens déplacés à Rafah, provoquant des incendies dans des tentes en plastique et brûlant tragiquement des personnes vives », écrit Mme Albanese dans un message posté sur X. « Cette cruauté, ainsi que le défi flagrant porté au droit et à l’ordre international, sont inacceptables », a-t-elle ajouté. La Rapporteuse spéciale de l’ONU a insisté sur le fait que, « le génocide à Ghaza ne peut prendre fin sans pression extérieure », relevant que, l’entité sioniste « devrait être sanctionnée et tenue pour responsable de ses actions devant la justice ». Elle a également souligné que l’entité sioniste devrait faire face à « la suspension des accords, du commerce, du partenariat et des investissements, ainsi que de sa participation aux forums internationaux ». De nombreux pays ont dénoncé ce massacre. La Jordanie a fermement condamné les « crimes de guerre en cours », estimant que la frappe sioniste à Rafah « défie les décisions de la CIJ et constitue une grave violation du droit international et du droit international humanitaire ». L’Egypte a condamné un « bombardement délibéré des forces israéliennes sur des tentes de déplacés » à Rafah. Le Qatar a prévenu que les frappes de l’occupation sioniste à Rafah pourraient « compliquer les efforts de médiation, appelant « la communauté internationale à agir de toute urgence pour empêcher un génocide et protéger les civils ». L’Arabie saoudite a également condamné « dans les termes les plus fermes la poursuite des massacres ». Le Koweït a dénoncé des « crimes de guerre flagrants ». Le président turc Recep Tayyip Erdogan a promis pour sa part que son pays ferait « tout son possible » pour que le chef du gouvernement de l’enitité sioniste et les autres « barbares de son gouvernement rendent des comptes », au lendemain des frappes de l’armée d’occupation sur Rafah, au sud de la bande de Ghaza.  » Le Parlement arabe a enfin dénoncé le massacre « odieux » et a souligné l' »incapacité à tenir l’occupation (sioniste) responsable des crimes et des massacres commis contre le peuple palestinien, et l’incapacité à prendre des mesures dissuasives à son encontre, l’incitent à continuer de tuer et détruire ». Et d’ajouter dans ce contexte que les positions de certains pays soutenant l’occupation, à leur tête les Etats-Unis d’Amérique, « sont la raison » de la poursuite de ces crimes dans les territoires palestiniens dont le massacre commis dimanche soir à Rafah, qui a fait des dizaines de martyrs et de blessés, dont des enfants et des femmes. Le Parlement arabe a appelé la communauté internationale, le Conseil de sécurité et les organisations humanitaires et internationales de défense des droits de l’homme à « faire davantage de pression sur l’occupation pour qu’elle mette fin à ses massacres commis à Ghaza, en Cisjordanie et dans la ville sainte d’El-Qods occupée ». Il a appelé aussi la communauté internationale à obliger l’entité sioniste à « mettre en œuvre les décisions de la Cour internationale de Justice (CIJ) dans ce sens et les résolutions internationales et à revenir à la table des négociations en vue d’un cessez-le-feu à Ghaza, théâtre d’une agression génocidaire depuis le 7 octobre 2023.

Les décisions de la CIJ doivent être appliquées

De son côté, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a indiqué avant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE que « tout le monde est d’accord pour dire que les décisions de la Cour internationale de justice sont obligatoires et qu’elles doivent être mises en œuvre ». Mais, a-t-il reconnu, « il y a réellement un dilemme sur la façon dont la communauté internationale peut contraindre à la mise en œuvre » de ces décisions

L’ONG des droits de l’HommeAmnesty International a demandé de son côté, à la Cour Pénale Internationale (CPI)  »d’ouvrir une enquête pour crimes de guerre » à la suite de l’assassinat de 44 Palestiniens dont 32 enfants par des frappes de l’entité sioniste dans le centre et le sud de la bande de Ghaza au mois d’avril dernier. Selon l’ONG, ces frappes ont eu lieu le 16 avril sur le camp de réfugiés d’al Maghazi, dans le centre de la bande de Ghaza, et les 19 et 20 avril à Rafah, dans le sud. « Ces frappes dévastatrices ont décimé des familles et ôté la vie à 32 enfants », déclare dans le communiqué une responsable d’Amnesty, Erika Guevara-Rosas, affirmant que l’enquête de l’ONG apporte « des éléments de preuve essentiels pointant des agressions imputables à l’armée sioniste ». « La Cour pénale internationale (CPI) doit ouvrir une enquête pour crimes de guerre » sur ces trois frappes, écrit Amnesty.  Enfin, l’ONG Reporters sans frontières (RSF) a déposé hier une nouvelle plainte devant la Cour pénale internationale pour « crimes de guerre commis par (l’entité sioniste) contre des journalistes ». RSF appelle le procureur de la Cour pénale internationale « à enquêter sur des crimes commis contre au moins neuf reporters palestiniens entre le 15 décembre 2023 et le 20 mai 2024 ».

Lyes Saïdi

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