Actualité

Des experts appellent à créer une force de l’ONU pour contrer les attaques de l’entité sioniste : Arrêter le génocide à Ghaza !

Depuis plus de 10 mois, la bande de Ghaza est le théâtre d’une dévastation sans précédent. L’agression sioniste génocidaire ininterrompue a entraîné un bilan humain catastrophique : près de 40 000 Palestiniens tués et plus de 92 000 blessés, majoritairement des femmes et des enfants, sans oublier les milliers d’autres civiles ensevelis sous les décombres.

La violence quotidienne atteint des sommets d’horreur. À Khan Younès, une frappe aérienne a récemment anéanti une famille entière, ne laissant qu’un nourrisson survivant. Quelques jours auparavant, une attaque contre une école abritant des déplacés faisait plus de 100 victimes. Ces crimes de guerre se multiplient dans une impunité totale. Pour les 2,3 millions d’habitants de Gaza, la vie est devenue un cauchemar. L’UNRWA rapporte que 84% de la population a été contrainte de fuir, errant d’un abri précaire à un autre. « Les gens courent pour sauver leur vie, s’emparant de ce qu’ils peuvent. Ils sont épuisés et n’ont nulle part où aller en sécurité », déplore l’agence onusienne. La destruction systématique des infrastructures vitales aggrave la crise. Sur 564 écoles, 477 ont été bombardées. Le réseau d’eau et d’assainissement est anéanti, créant une grave crise sanitaire. L’ONU alerte sur la formation de mares d’eaux usées près des camps de déplacés, favorisant la propagation de maladies. La polio a même été détectée, mais la vaccination est impossible faute de cessez-le-feu. Face à ce désastre humanitaire, la communauté internationale peine à agir efficacement. Malgré une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, les combats se poursuivent. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, multiplie les appels à l’arrêt des hostilités. Dans ce contexte, des experts en droit international dénoncent ces violations flagrantes du droit humanitaire et appellent à des mesures concrètes pour stopper ce qu’ils qualifient de génocide. Leurs recommandations incluent le déploiement d’une force onusienne, l’envoi d’observateurs, l’ouverture d’une enquête par la CPI, et l’imposition de sanctions contre l’entité sioniste.

Dans ce sillage, l’avocat et ex secrétaire général de l’Union des avocats arabes (UAA), Omar Zine, a souligné dans une déclaration à l’APS, la nécessité d’une résolution pour la mise en œuvre du cessez-le-feu à Ghaza et poursuivre l’occupant, vu que les sionistes continuent à violer les lois internationales et refusent de se plier aux résolutions onusiennes, exhortant les pays du monde, notamment arabo-musulmans, à agir rapidement en vue de mettre un terme à ces massacres. Les crimes génocidaires commis à Ghaza par l’entité sioniste contre le peuple palestinien notamment les civiles dans les écoles et les centres de refuge, témoignent de l’intention de l’entité sioniste d’exterminer les palestiniens en les rassemblant dans un seul endroit pour les liquider. « Malheureusement, au lieu de voir les organismes onusiens agir pour mettre fin aux crimes génocidaires, perpétrés au su et au vu de tous, et faire pression sur le Conseil de sécurité et l’ONU à l’effet d’arrêter cette guerre en recourant au chapitre VII de la Charte de l’ONU pour imposer un cessez-le-feu immédiat, ces pays se contentent de suivre les développements, alors que l’humanité toute entière soutient le peuple palestinien contre les criminels sionistes », a-t-il ajouté. « La solidarité seule avec le peuple palestinien n’est pas suffisante, il est plutôt primordial d’adopter une résolution en vue d’imposer un cessez-le-feu par la force, tout en poursuivant les sionistes pour leurs crimes commis contre le peuple palestinien », a souligné le même intervenant.

Le professeur Mohamed Mahmoud Mahran souligne l’enjeu crucial : « Ce qui se passe à Ghaza ne constitue pas seulement une violation du droit international, mais aussi une épreuve pour la communauté internationale afin d’évaluer son engagement envers les principes de justice et d’humanité. » L’urgence d’agir est criante. Chaque jour apporte son lot de nouvelles victimes et de destructions irréversibles. Au-delà du bilan humain, c’est toute une société qui est méthodiquement anéantie. Les enfants survivants sont traumatisés à vie, tandis que le tissu économique et social est réduit à néant.

Samir Benisid

admin

admin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *