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Adhésion de l’Algérie à la banque des BRICS : Vers un essor économique prometteur à moyen et long terme

L’adhésion de l’Algérie à la banque du groupe des BRICS a été officiellement approuvée, lors de la 9e réunion annuelle du Conseil des gouverneurs de cette institution, tenue samedi à Cape Town (Afrique du Sud), sous la présidence de Madame Dilma Rousseff, en sa qualité de présidente de NDB-New Développment Bank.

Le ministre des Finances, Lâaziz Faïed qui a indiqué qu’avec son adhésion en tant que membre de cette importante institution de développement, bras financier du groupe des BRICS, l’Algérie franchit une étape majeure dans son processus d’intégration au système financier mondial et devient ainsi le 9e pays membre de la NDB, affirmant que cette adhésion, fruit d’une évaluation rigoureuse, a été entérinée en grande partie grâce à la solidité des indicateurs macroéconomiques du pays, témoignant de la résilience de son économie.  Selon la même source, les performances remarquables enregistrées ces dernières années, en matière de croissance économique, soutenues par des réformes multisectorielles, ont permis à l’Algérie d’être considérée, grâce aussi à son classement récent en tant qu’économie émergente de tranche supérieure, comme un partenaire fiable et dynamique au sein de cette institution, soulignant que l’adhésion à la banque des BRICS (NDB) offre désormais à l’Algérie de nouvelles perspectives pour soutenir et renforcer son essor économique à moyen et long terme.

Plus explicite, le premier argentier du pays a expliqué que cette adhésion, fruit d’une évaluation rigoureuse, a été entérinée en grande partie grâce à la solidité des indicateurs macroéconomiques du pays, témoignant de la résilience de son économie, précisant dans le même sens, que les performances remarquables enregistrées ces dernières années, en termes de croissance économique, soutenues par des réformes multisectorielles, ont permis à l’Algérie d’être considérée, grâce aussi à son classement récent en tant qu’économie émergente de tranche supérieure, comme un partenaire fiable et dynamique au sein de cette institution.  Ceci dit, l’adhésion à la banque du BRICS (NDB) offre, désormais, à l’Algérie de nouvelles perspectives pour soutenir et renforcer son essor économique à moyen et long terme, ajoute le ministre.

Autrement dit, l’adhésion de l’Algérie à la banque des BRICS intervient au moment ou les principaux indicateurs macroéconomiques du pays sont au vert avec notamment une amélioration considérable du taux de croissance évalué à 4,1% en 2024, un PIB de 267 milliards de dollars, soit la deuxième puissance économique du continent après l’Afrique du Sud, selon les données de la Banque Mondiale.

Cette adhésion devrait ouvrir la voie, selon les observateurs, à une éventuelle étude du dossier de l’adhésion de l’Algérie au groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et l’Afrique du Sud), élargi à de nouveaux membres l’année dernière, sachant que plusieurs données économiques se sont considérablement améliorée par rapport à l’année précédente (2023) lors de l’examen de la demande d’adhésion de notre pays à ce groupement économique régional.  Rappelons que l’Algérie avait exprimé son intérêt pour rejoindre la banque des BRICS en 2023, avec une première contribution financière estimée à 1,5 milliards de dollars et le processus d’adhésion à cette banque multilatérale, fondée par les pays BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), a été minutieusement suivi par les autorités algériennes.

En avril 2024, le ministre des Finances avait assuré que l’adhésion de l’Algérie à la banque des BRICS (NDB) était dans sa phase finale et avançait selon le calendrier fixé. Il avait également souligné que les modalités précises de la participation algérienne au capital de cette institution étaient en cours de discussion, sous la direction du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

Créée en 2015 par le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), la banque des BRICS (NDB) est une banque multilatérale de développement, dont la mission principale est de mobiliser des ressources pour financer des projets de développement durable dans les marchés émergents et les pays en développement.

Il y a lieu de noter que l’Algérie, qui avait également émis le souhait d’intégrer les Brics, n’a pas été acceptée au sein du bloc, lors de l’annonce des nouveaux membres en août 2023. Les cinq membres fondateurs ont choisi d’inviter six nouveaux pays, en l’occurrence l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Arabie Saoudite, l’Iran et les Émirats arabes unis.

Hakim Aomar

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