France: Sarkozy condamné à un an de prison ferme avec port du bracelet électronique
L’ancien président français Nicolas Sarkozy a été condamné mercredi par la Cour de cassation pour corruption et trafic d’influence à un an de prison ferme avec obligation de porter un bracelet électronique et trois ans d’inéligibilité. Les médias français ont rapporté l’information, expliquant qu’il s’agit d’une sanction sans précédent pour un ancien chef de l’Etat français. Trois ans d’inéligibilité s’ajoutent à la peine. Sarkozy, 69 ans, sera convoqué devant un juge qui devra déterminer les modalités d’application du bracelet électronique. Il s’agit de la première condamnation définitive de l’ex-président français (2007-2012).(
C’est la première condamnation définitive de Nicolas Sarkozy. La cour de cassation a rejeté, hier, les pourvois de l’ancien président et de ses coprévenus, l’avocat Thierry Herzog et l’ex-haut magistrat Gilbert Azibert, après leur condamnation en appel, en mai 2023, pour « corruption » et « trafic d’influence » dans l’affaire dite des écoutes. Les trois hommes s’étaient vus infliger la même peine de trois ans de prison dont un ferme sous bracelet électronique, avec pour l’avocat une interdiction de porter la robe pendant trois ans.
« Pacte de corruption » Cette décision de la Cour de cassation intervient alors que l’ancien locataire de l’Élysée doit comparaître du 6 janvier au 10 avril devant le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle 2007. C’est dans ce dossier que l’affaire des écoutes trouve son origine : les juges d’instruction, qui avaient décidé de « brancher » Nicolas Sarkozy, ont découvert début 2014, l’usage d’une ligne téléphonique officieuse, ouverte sous l’alias « Paul Bismuth ». Celle-ci étant dédiée à ses échanges avec son ami et avocat Thierry Herzog.
R.I. avec agences