Arrêt du HFN°2 du complexe sidérurgique: Le P-DG de la SNS exige des explications
Le premier responsable de la Société nationale de sidérurgie (SNS) a demandé un rapport détaillé en ce qui concerne l’arrêt du Haut fourneau N°2 du complexe El Hadjar, causé par le retard dans la livraison de coke. Dans une visite éclair au complexe Al-Solb El Hadjar, le président directeur général de la Société nationale de sidérurgie (SNS) s’est entretenu avec les dirigeants du complexe, apprend-on de source interne à la direction générale de l’ex-Sider El Hadjar. Selon les informations apportées par notre source, lors de la réunion tenue avec les cadres dirigeants du complexe, dont entre autres, le directeur général par intérim de l’entreprise, le président directeur général (PDG) de la SNS a demandé un rapport détaillé sur l’affaire de l’importation du minerai de Coke, et s’est renseigné sur la date de l’arrivée de la cargaison commandée, afin de fixer la date de la reprise de l’activité du haut fourneau N°2 qui, jusqu’à la mise sous presse est à l’arrêt en raison de la rupture du stock de Coke. Hormis ces informations, aucun autre détail n’a été apporté sur cette rencontre. La visite du PDG de l’ex-Imetal est intervenue dans un contexte de tension, en raison du mouvement de protestation engagé par les sidérurgistes revendiquant, entre autres, la révision des salaires et surtout la date de reprise de l’activité du HFN°2 et par conséquence dans les unités de production. Selon la même source, alors que la direction générale du complexe observe le silence, l’activité au niveau de ces dernières est presque paralysée. Ainsi faute de déclaration, tant sur la reprise de la production que sur les revendications des travailleurs, le PDG de la SNS a fait le déplacement pour s’enquérir de la situation.
S’agissant du mouvement de contestation, le premier responsable de la SNS a qualifié l’affaire d’interne qui concerne le président directeur général par intérim du complexe, soulignant dans ce sens qu’il est le seul habilité à trouver les solutions adéquates, selon ses prérogatives. Le PDG a expliqué que toute la visite qui l’a conduit au complexe El Hadjar, n’a aucune relation avec le mouvement contestation des travailleurs, nous dit-on. Rappelons que les travailleurs de l’ex-Sider El Hadjar observent depuis trois jours des sit-in, revendiquant une augmentation des salaires. Cette tension qui couvait bien avant a été ravivée par l’arrêt de l’activité dans les unités de production.
Sofia Chahine