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Elle dénonce le génocide en Palestine occupée: L’UA appelle à mettre fin à la normalisation avec l’entité sioniste

L’Union africaine (UA) a pris une position ferme lors de son 38e sommet ordinaire qui s’est achevé hier à Addis-Abeba, en dénonçant le  génocide sioniste contre les Palestiniens.  Dans un communiqué final sans équivoque, l’organisation panafricaine a appelé à suspendre tout processus de normalisation des relations avec l’entité sioniste jusqu’à ce que son administration mette fin à l’occupation des territoires palestiniens. Le texte adopté par les dirigeants africains et les représentants d’organisations internationales et régionales présents au sommet condamne explicitement les violations du droit international commises par l’entité sioniste, particulièrement le ciblage délibéré des civils et des infrastructures. « Israël commet un génocide contre les Palestiniens et doit être poursuivi au niveau international », précise le communiqué. Cette prise de position survient dans un contexte international tendu, marqué par un véritable génocide mené par l’occupation israélienne à Ghaza adossé à des projets d’épuration ethnique aussi bien dans l’enclave palestinienne qu’en Cisjordanie occupée, où l’occupant mènent des agressions violentes et répétées depuis octobre 2023, notamment à Jenine où des dizaines de milliers de Palestiniens ont été récemment de se déplacer. À cela s’ajoute un plan insidieux de l’administration Trump destiné à déporter les deux millions d’habitants de la Bande de Ghaza vers d’autres pays, à l’image de l’Égypte et la Jordanie qui ont catégoriquement rejeté cette proposition, ou encore la Somalie et le Maroc. Cet appel intervient également alors que certains pays arabes ont normalisé ces dernières années leurs relations avec l’entité sioniste dans le cadre des accords d’Abraham sans aucune contrepartie pour les Palestiniens comme le fut le cas notamment pour le Maroc, le Bahrein et les Émirats arabes unis en 2020.

Lors de l’ouverture du sommet, Moussa Faki Mahamat, qui vient de céder ses fonctions de président de la commission de l’UA, a dénoncé l’indifférence internationale face à la situation à Ghaza : « La guerre à Ghaza continue de se dérouler dans le silence presque total des puissances du monde, si ce n’est l’appel par certains, à la déportation systématique des Palestiniens hors de leurs terres, c’est un comble ». Il a notamment pointé du doigt la proposition du président américain concernant une prise de contrôle américaine de l’enclave palestinienne et un déplacement forcé de sa population. Cette déclaration souligne l’opposition catégorique de l’organisation panafricaine à toute forme de déplacement forcé de population, rappelant les traumatismes historiques similaires vécus sur le continent africain. L’UA, qui regroupe les 55 États du continent africain et a succédé en 2002 à l’Organisation de l’Unité africaine (OUA, 1963-1999), affirme ainsi son engagement en faveur du droit international et de la protection des populations civiles.

Salim Amokrane

M. Attaf reçoit un appel téléphonique du Premier ministre libanais

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, a reçu, dimanche un appel téléphonique du Premier ministre libanais, M. Nawaf Salam, indique un communiqué du ministère. Lors de cet appel qui fait suite à la visite officielle effectuée par le ministre d’Etat, à Beyrouth, en qualité d’envoyé spécial du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, les deux parties ont évoqué « les développements dans le Sud du Liban, notamment la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu et le retrait des forces d’occupation israéliennes des territoires libanais », selon le communiqué. M. Attaf a, à cet égard, « réitéré la solidarité de l’Algérie avec le Liban face aux violations flagrantes de sa souveraineté et de son intégrité territoriale », affirmant « la disponibilité de l’Algérie à poursuivre son soutien en faveur du Liban, notamment en sa qualité de membre non-permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies », ajoute le communiqué. (APS)

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