L’Algérie dénonce avec force les nouveaux massacres à Ghaza
Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni pour une session d’urgence consacrée à « la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne ». Cette session, réclamée par l’Algérie, intervient alors que la bande de Ghaza subit de nouvelles vagues de violences et un blocus toujours plus strict imposé par les forces israéliennes. Le représentant permanent de l’Algérie aux Nations unies, Amar Bendjama, a justifié cette initiative en soulignant que « les développements récents rendent cette session impérative et nécessaire ». Il a dénoncé un « chapitre supplémentaire de punition collective imposé au peuple de Ghaza » et a fermement condamné les méthodes employées par Israël. Selon Bendjama, « la puissance occupante israélienne utilise la famine comme une arme de guerre, ce qui constitue sans aucun doute un crime de guerre ». Il a appelé la communauté internationale à réagir, affirmant qu' »il est grand temps de rendre des comptes ». L’Algérie, forte de son expérience historique de 132 ans sous occupation coloniale, se dit particulièrement consciente de la réalité oppressive que vit le peuple palestinien. « En tant qu’Algériens, nous comprenons et ressentons l’injustice et la répression de l’occupation », a affirmé Bendjama. Il a également alerté sur la situation humanitaire catastrophique à Ghaza, où « aucun camion d’aide n’a été autorisé à entrer depuis plus de deux semaines ». Il a en outre accusé l’occupation israélienne d’utiliser l’eau comme une « arme de guerre » et d’imposer de nouvelles restrictions aux organisations humanitaires. Dans un contexte où les hostilités s’intensifient, l’Algérie a condamné « dans les termes les plus fermes ces attaques qui constituent une violation de l’accord de cessez-le-feu ». Bendjama a dénoncé le « déni total du droit international » par l’entité sioniste, soulignant que « la puissance occupante continue de bafouer les résolutions du Conseil de sécurité et de tuer des civils palestiniens de manière indiscriminée ».
L.S.
