FAF : Amara déjà décrié ?
Elu à la tête de la Fédération algérienne de football au mois d’avril dernier, Charaf Eddine Amara annonçait plusieurs projets.
Avant et après son arrivée, en lieu et place de Kheïreddine Zetchi, le désormais ex-président du conseil d’administration de la SSPA du CR Belouizdad affirmait que son objectif est de continuer le travail fait par son prédécesseur et en lui ajoutant des modification afin de relancer ce qui ne marchait pas. Mais au jour d’aujourd’hui, tout est en stand by et le nouveau patron de la FAF commence à être décrié en interne, notamment par les membres de son Bureau fédéral et les autres employés. Mais ce n’est pas tout, même l’entraîneur de l’Equipe nationale, Djamel Belmadi semble être outré par la tournure des évènements. Ce dernier était resté à Alger après la fin du stage de l’Equipe nationale, et attendait de rencontrer Amara afin de mettre les points sur les « i » concernant plusieurs aspects liés à la préparation de l’équipe pour les prochaine échéances. Mais rien de cela ne s’est fait, puisqu’Amara était en voyage, d’un pays à l’autre. Après la finale de la Coupe de la CAF de la JSK, perdue face au Raja (1-2), il était attendu qu’Amara rentre en Algérie pour rencontrer Belmadi. Chose qui n’a pas eu lieu, puisque l’homme a préféré aller en France puis au Caire pour assister à une réunion de la CAF. Les membres du Bureau fédéral, quant à eux, ne comprennent pas le fait que leur président soit à l’étranger pendant toute cette période, alors que des dossiers chauds attendent d’être traités et tranchés, à commencer par l’avenir du championnat de Ligue 1 et la suite à donner pour la saison prochaine. D’ailleurs, la décision prise de mettre à l’arrêt le championnat des réserves a été prise sans le consulter, puisqu’il ne répondait à aucune sollicitation. C’est son vice-président, Yacine Benhamza, qui s’est retrouvé dans l’obligation de prendre en charge les dossiers chauds, qui ne pouvaient attendre. Mais l’initiative de l’ancien président de la Ligue de wilaya de Saïda n’a pas été appréciée par les autres membres du BF, avec lequel le courant ne passait pas. Au niveau de la direction technique nationale (DTN), c’est aussi le flou qui persiste, puisque le premier responsable de cette structure, Ameur Chafik en l’occurrence, ne sait pas encore s’il va rester ou pas, lui qui veut être fixé au plus vite afin de continuer son travail, notamment avec les entraîneurs des équipes nationales des jeunes catégories. C’est dire qu’Amara est décrié de partout et sa présence en Algérie est, dès lors, obligatoire, et au plus vite.
Abderrahim Mahious