La réponse d’Alger
L’entité sioniste observateur au sein de l’Union africaine
L’entité sioniste a obtenu, jeudi dernier, le statut d’observateur au sein de l’Union africaine. Un événement qui a fait, depuis, l’objet d’un véritable battage médiatique. Hier, le ministère des Affaire étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a décidé de réagir officiellement, en estimant que l’entité sioniste, membre observateur, n’influera en rien les décisions de l’UA en ce qui concerne la question palestinienne.
Le département de RamtaneLamamra aindiqué hier dans un communiqué que « la récente décision du président de la Commission de l’Union africaine, d’accueillir l’entité sioniste comme membre observateur n’a ni la vocation, ni la capacité de légitimer des pratiques et comportements dudit nouvel observateur qui sont totalement incompatibles avec les valeurs, principes et objectifs consacrés dans l’Acte constitution de l’Union Africaine », précisant que cette décision « a été prise sans le bénéfice de larges consultations préalables avec tous les États membres ».
Le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger estime toutefois, que « la récente décision du président de la Commission de l’Union Africaine, qui décide d’accueillir un nouvel observateur qui relève de ses prérogatives administratives n’est pas de nature à altérer le soutien constant et actif de l’organisation continentale à la juste cause palestinienne et son engagement envers la réalisation des droits nationaux inaliénables du peuple palestinien, y compris son droit à l’établissement de son État indépendant avec Al Qods comme capitale ».Le même document souligne aussi que « les modes de fonctionnements de l’Union africaine, ne permettent aucune possibilité pour les quatre-vingt-sept États observateurs, extra-africains d’influencer les positions de l’Organisation continentale, dont la détermination est la compétence exclusive de ses Etats membres ».En conséquence, poursuit le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale établie à l’étranger, « l’agitation médiatique, autour de ce qui relève davantage du non événement que d’une percée à potentiel stratégique, ne saurait porter préjudice aux exigences fondamentales d’une paix juste et durable au Moyen orient que consacrées par l’Afrique et toute la communauté internationale et telles que formulées dans l’initiative Arabe de Paix adoptée par le Sommet arabe tenu en 2002 à Beyrouth (Liban) et à laquelle l’Union Africaine a apporté son plein soutien ».
« L’Algérie qui a initié et promu le processus de développement et d’élargissement du partenariat stratégique entre l’Afrique et le monde arabe continuera d’œuvrer en faveur du renforcement continu de la solidarité entre les deux ensembles au bénéfice de tous leurs peuples », conclutle communiqué.
IdirYaghmoracen