Actualité

L’entité sioniste menace l’Iran qui promet de riposter en cas d’attaque: Le Moyen-Orient au bord de l’embrasement

Le Moyen-Orient se trouve aujourd’hui au bord d’un précipice, avec une escalade des tensions qui menace de plonger la région dans un conflit généralisé. L’Iran a lancé mardi une attaque massive de 400 missiles balistiques contre l’entité sioniste en réponse aux assassinats d’Ismail Haniye il y a quelques semaines à Téhéran et de Hassan Nasrallah vendredi à Beyrouth. Cette offensive survient aussi après une semaine de bombardements sioniste intensifs sur le Liban et le lancement d’une opération terrestre dans le sud du pays. Les Gardiens de la Révolution iraniens affirment avoir « visé le cœur » de l’entité sioniste, ciblant notamment cinq bases aériennes militaires et les services de renseignements du Mossad, selon le général Mohammad Bagheri, chef d’état-major iranien, alors que l’entité sioniste a promis de riposter. Le président américain Joe Biden a rapidement pris position, assurant que les États-Unis s’opposeraient à d’éventuelles frappes israéliennes contre des installations nucléaires iraniennes. De son côté, le président iranien Massoud Pezeshkian a promis « une réponse plus forte » en cas de représailles, tout en soulignant que son pays ne « cherchait pas la guerre ».

Sur le terrain, la situation au Liban est particulièrement préoccupante. Les frappes sionistes se poursuivent sur la banlieue sud de Beyrouth, et les autorités appellent à l’évacuation « immédiate » de plusieurs villages du sud du Liban. Le bilan humain est lourd : plus de mille personnes ont été tuées au Liban selon le ministère de la Santé, et l’unité de gestion des catastrophes fait état de 1.873 victimes depuis le début des tirs transfrontaliers il y a un an.

Les combats sont aussi intenses sur le terrain. L’occupation sioniste enregistre les premières pertes parmi ses rangs, alors que le Hezbollah revendique la destruction de trois chars israéliens près du village frontalier de Maroun al-Ras, utilisant des « missiles guidés ». Il rapporte également avoir fait exploser une mine au passage d’une unité d’infanterie tentant de « s’infiltrer » à Yaroun. La communauté internationale s’inquiète de cette escalade. Le G7, réuni en visioconférence à l’initiative de l’Italie qui en assure la présidence, estime qu’une « solution diplomatique est encore possible » et qu’un « conflit à l’échelle régionale n’est dans l’intérêt de personne ». La Russie a mis en garde contre une spirale « alarmante », tandis que la Chine appelle également à la retenue. Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a pointé du doigt la présence américaine et européenne comme source des problèmes au Moyen-Orient, estimant que le départ de ces puissances permettrait la fin des « conflits, guerres et affrontements ».

Les incidents se multiplient également en Syrie, où une frappe israélienne a fait trois morts à Damas selon une ONG. La situation humanitaire s’aggrave, comme en témoigne le récent bombardement d’un centre de santé à Aitaroun au Sud-Liban, qui a causé la mort de sept personnes. Les raids sionistes s’intensifient, avec 80 frappes aériennes sur 36 villes dans l’est et le sud du Liban en une seule journée. Face à cette situation explosive, des initiatives diplomatiques émergent. L’Italie, premier contributeur occidental à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avec près de 900 militaires, a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à envisager un renforcement du mandat de cette mission.

La crainte d’un embrasement régional n’a jamais été aussi forte, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour la stabilité du Moyen-Orient et au-delà.

Lyes Saïdi

admin

admin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *