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Liban: L’entité sioniste élargit son agression

Le Liban se trouve dans une situation critique alors que l’entité sioniste intensifie ses agressions contre le pays depuis plus de trois semaines. Les bombardements sionistes, d’une violence et d’une intensité sans précédent, ont élargi leur portée pour inclure la plupart des régions du Liban, y compris la capitale Beyrouth. Cette escalade dramatique a entraîné des conséquences humanitaires désastreuses, avec un bilan qui ne cesse de s’alourdir. Selon le ministère libanais de la Santé, on dénombre déjà 2 309 martyrs et 10 782 blessés, en majorité des femmes et des enfants, depuis le 8 octobre 2023. La situation s’est encore aggravée lundi soir lorsqu’une frappe sioniste sur le village d’Aïto, dans le nord du pays, a fait au moins 21 martyrs supplémentaires. C’était la première fois que ce village était visé depuis le début de l’agression le 22 septembre dernier. Face à cette violence croissante, plus de 1,2 million de personnes ont été déplacées à travers le pays. Les rues de Beyrouth sont remplies de civils luttant pour trouver un abri, tandis que des centaines de milliers d’autres, dont beaucoup de femmes et d’enfants, ont été contraints de fuir vers la Syrie voisine dans des conditions extrêmement difficiles. L’UNICEF souligne que les enfants représentent un tiers du nombre total de personnes chassées de leur foyer. Cette crise humanitaire s’aggrave de jour en jour, mettant à rude épreuve les ressources déjà limitées du pays. Le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’UNICEF ont lancé un appel urgent pour obtenir davantage de fonds, car les besoins ne cessent d’augmenter. La situation est d’autant plus critique que l’entité sioniste a bombardé la route reliant le Liban à la Syrie, entravant ainsi le passage des réfugiés et l’acheminement de l’aide humanitaire. Les agences onusiennes appellent la communauté internationale à soutenir leurs efforts et à aider à maintenir les terminaux et les routes d’approvisionnement ouverts. Le système de santé libanais est particulièrement touché par cette escalade de violence. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a lancé un appel urgent pour la protection des travailleurs de la santé, des ambulances, des hôpitaux et des centres de santé primaires. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), sur les 207 centres de soins primaires dans les zones agressées par l’entité sioniste, 100 ont dû fermer leurs portes. Cinq hôpitaux ont également cessé de fonctionner en raison de dommages structurels causés par les attaques. Ces agressions contre le système de santé ont déjà coûté la vie à près de 100 travailleurs médicaux en un an. La communauté internationale ne cesse d’appeler à un cessez-le-feu immédiat au Liban et à Ghaza, où l’agression sioniste génocidaire a fait 42 344 martyrs et 99 013 blessés. Cependant, l’entité sioniste continue d’ignorer ces appels et poursuit sans répit ses massacres dans la région. L’ONU avertit que la situation risque de dégénérer en une « guerre totale » si rien n’est fait pour arrêter cette escalade.

Face à cette crise qui s’aggrave de jour en jour, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, de retour d’une visite au Liban et en Syrie, a souligné que le peuple libanais aspire massivement à la paix. Il a averti que si les frappes aériennes se poursuivent, de nombreux autres civils seront déplacés et certains décideront de partir vers d’autres pays. Grandi a réitéré la nécessité urgente d’un cessez-le-feu au Liban et dans la bande de Ghaza, soutenu par un processus de paix significatif, aussi difficile soit-il. Un tel cessez-le-feu permettrait non seulement aux personnes déplacées de rentrer chez elles, mais contribuerait également à stopper la dérive vers une guerre régionale.

Hocine Fadheli

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