DébatsL'éditorial

Désinformation

« Éradiquer la variole aurait été impossible avec la désinformation actuelle ». Anthony Fauci , conseiller anti-Covid de la Maison Blanche.

Voilà ! Les Algériens son repartis pour passer leurs soirées estivales en confinement à domicile. Les lieux publics seront de nouveau fermés et l’activité de certains commerces sera limitée au grand dam des restaurateurs et propriétaires de cafés. L’amélioration de la situation sanitaire n’a été qu’une parenthèse et la pandémie est repartie aujourd’hui de plus belle. Ce n’est pas la peine de chercher des faux fuyants et des boucs-émissaires. Ce n’est pas non plus la peine de se plaindre. Car nous l’avons bien cherché. Et ça, il faut le reconnaître et assumer ses responsabilités. Car les médecins et les experts n’ont pas cessé d’avertir, de dire que le virus est toujours là, qu’il faudra y faire attention et plus encore avec un virus qui mute chaque jour. Nous nous sommes entêtés à ignorer les avertissements, et à enfreindre allègrement le dispositif sanitaire, à nous masser « collés-serrés » dans les lieux publics, à affluer en toute inconscience vers les célébrations en tous genres, mais aussi aux funérailles. Pis, les Algériens se sont surtout obstinés à ignorer la vaccination et ses bienfaits, préférant adhérer à toutes sortes de théories du complot présentées par les sites de désinformation et les réseaux sociaux, ou plutôt les réseaux anti-sociaux, car c’est le cas.  Car la désinformation est le mal qui ronge les sociétés modernes et notre société en particulier. La désinformation joue sur l’affecte et joue sur l’individualisme et les égoïsmes occultant le fait que si les sociétés humaines ont pu avancer et relever les défis qui se sont poser à elle, c’est grâce à l’action concertée, au collectivisme, mais aussi une petite dose de concessions et de confiance pour le bien de tous.

Fort heureusement, il n’est pas trop tard. Une prise de conscience est déjà palpable chez nos concitoyens. Mais il est plus que temps pour tirer les leçons de cette crise et de ne plus rééditer les mêmes erreurs.

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