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Dr Mohamed Bekkat Berkani, président du Conseil de l’ordre national des médecins : Une vaccination massive pour une rentrée sociale plus sûre

Le président du Conseil de l’ordre national des médecin, Dr Mohamed BekkatBerkani, a indiqué hier que les instructions du président de la République pour l’accélération du

processus de vaccination contre le covid-19, entamé en janvier dernier, sont « une nécessité pour assurer une rentrée sociale sans danger ». Invité à s’exprimer sur les ondes de la Radio algérienne, Dr BekkatBerkani a également estimé que les décisions « conjoncturelles » prises par le gouvernement et relatives au dispositif de confinement, « ont été couronnées de succès », en se référant au nombre de cas, infectés par le virus du covid19 en baisse. ET d’ajouter que l’Algérie a enregistré ces derniers jours un nombre quotidien de nouvelles contamination inférieur à la barre de 600 cas, ce qui est, selon lui, « un niveau acceptable ».

Malgré cet optimisme affiché quant à la diminution du nombre de cas touchés par le coronavirus dans le pays, le Dr Bekkat Berkani a plaidé en faveur d’une vaccination « la plus massive soit elle », Car la vaccination est, selon lui, « la solution définitive » défendue par les scientifiques contre la propagation du coronavirus.

C’est en ce sens que ce président du Conseil national de l’ordre des médecins a appelé à la multiplication des points de vaccinations mais aussi « à la vaccination dans les lieux de travail et dans les lieux de vie pour toucher le maximum de personnes ».

Il qualifiera de « pratique » et « d’acte anodin », l’ouverture des établissements scolaires pour permettre aux travailleurs de ce secteur de se faire vacciner sur leurs lieux de travail, expliquant dans le même sillage qu’ « on peut aisément vacciner les enseignants dans leurs lieux de travail.Cela permettra de les garder dans leurs lieux de travail et d’effectuer cet acte de prévention qui est essentiel », appelant toutefois « à recenser le nombre d’enseignants vaccinés ».

Le Dr Bekkat Berkani insiste encore une fois sur la nécessité « de faire une rentrée sociale des plus sûre », évoquant la 3e vague et dont le bilan est, selon ses dires « lourd en pertes humaines, à cause du variant Delta ». Ilrappellera en ce sens « les cas graves nécessitant l’oxygène et nous avons été surpris par cette demande exagérée en oxygène », estimant qu’ « iltemps de prendre des dispositions préventives et globales ».

Plus explicite le Dr Bekkat Berkani affirme que « si atteignons une vaccination progressive, nous aurons une pérennisation de la maladie dans la mesure ou le virus circule ». C’est la raison pour laquelle l’intervenant réitère son appel à une vaccination massive, « notamment dans les établissements scolaires, car il a été prouvé qu’après les clusters familiaux ce sont les clusters dans les écoles et les endroits ou il ya une confrontation importante de personnes et en particuliers d’enfants qui sont les plus évidents ». Il estime en ce sens que la vaccination risque de concerner « probablement les enfants de plus de douze ans ».

En ce qui concerne justement la vaccination des enfants, un sujet récurrent ces dernières semaines dans le pays mais aussi à travers le monde, le Dr Bekkat Berkani suggère qu’on explique aux parents, le danger qu’encourent les enfants non-vaccinés. Et d’ajouter que « nous avons appris, à travers la réalité scientifique, que les enfants font des Covid graves », appelant à ce que « l’Algérie ne soit pas en reste et qu’il faudra protéger nos enfantsen établissant des plans de vaccination pour eux aussi».

Il déplore « l’absence de plans de vaccination applicables à notre population », appelant à « prendre des conceptions scientifiques et les adapter à l’Algérie en fonction de nos moyens ».

« Dieu merci nous recevons de plus en plus de vaccins. Le président de la République a insisté sur cette fenêtre de production nationale de vaccins qui va se faire en septembre », martèle le président du Conseil national de l’ordre des médecins assurant que cela « permettranotre auto-suffisance vaccinale ».Il insistera sur la nécessité de renforcer la communication et sensibilisation, en rappelant que les citoyens s’étaient rendus en masse vers les centres de vaccination lorsqu’ils avaient pris conscience de la gravité de la situation. C’est en tous les cas, le constat relevé par tous. En effet, après une période de réticences, les habitants de toutes les villes algériennes ont presque envahi les points de vaccination après s’être rendus compte que cette épidémie qui a fait son apparition au début de l’année 2020, ne pourra être stopper, du moins êtreatténuée qu’avec le recours à la vaccination. C’est du moins,le message envoyé par le Dr Bekkat Berkani pour qui les deux doses de ce vaccin sont la solution pouvant mettre un terme à la propagation des formes graves du coronavirus et surtout épargner des vies humaines.

Boubekeur Amrani

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