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Présidence de la LFP : Ça bouge dans les coulisses

Dans une de ses dernières réunions, le Bureau fédéral de la Fédération algérienne de football a indiqué que l’élection d’un nouveau président de la Ligue de football professionnel se fera avant le début de la nouvelle saison. Et ce même BF avait annoncé que le coup d’envoi de l’exercice 2020/2021 se fera pour ce palier supérieur, le 23 octobre prochain. D’ici là, c’est par dérogation que Abdelkrim Medouar continuera de gérer la LFP. Et l’ancien président de l’ASO Chlef ne compte pas laisser son poste, puisque son intention et de se présenter au prochain rendez-vous électoral. Et il n’est pas le seul à vouloir le faire, puisque deux autres dirigeants influents du football national veulent en faire de même. Il s’agit du président de l’ES Sétif, Abdelhakim Serrar, ainsi que l’ancien patron de l’ASM Oran, Mohamed ElMorro. Les trois hommes livrent, en coulisses, en guerre sans merci. Chacun veut avoir à ses côtés les présidents des clubs de la Ligue 1, membres de l’AG de la LFP, et véritables décideurs par urne. Selon des sources proches de cette affaire, trois clans se constituent actuellement où chacun soutient un des candidats. Et Medouar aurait même douté que l’un de ses concurrents serait derrière ce qui s’était passé avec lui lors de la dernière réunion du Bureau fédéral, où il a été interdit d’y assister, après avoir présenté son rapport, et la prise de bec qu’il a eu ensuite avec Larbi Oumamar, membre du BF et président de la Commission du statut du joueur.Oumamar est, selon Medouar, proche d’El Morro. Medouar pensait que tout était de son coté, dans un premier temps, et qu’il allait se présenter à sa propre succession sans le moindre souci. Mais il s’avère, actuellement, que la donne a changé. Entre temps, le président de la FAF, Charaf Eddine Amara, qui devait mettre les choses au clair, semble préoccuper par d’autres affaires, lui qui ne se présente que rarement au siège de l’instance fédérale, étant souvent en déplacement à l’étranger. Cette « guerre » entre les potentiels candidats (en attendant d’autres !) ne risque pas de passer sans dégâts, sachant que ledébut de la saison approche à grands pas, et que la LFP n’a encore pas présenté ses bilans, moral et financier, ni mis en conformité ses statuts (comme la FAF d’ailleurs).

Abderrahim Mahious

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