Économie

Dr Kamel Kheffache, consultant en compétitivité des entreprises : «Le nouveau plan d’action du gouvernement nécessitera des moyens financiers»

Le nouveau plan d’action du Gouvernement qui sera présenté lundi prochain par le Premier ministre et ministre des Finances,  Aïmene Benabderrahmane, au Parlement nécessitera des moyens financiers pour son exécution. C’estdu moins l’avis du consultant en compétitivité des entreprises Dr Kamel Kheffache. Invité à s’exprimer sur les ondes de la première chaîne de la Radio algérienne, celui-ci a estimé hier que le plan d’action du Gouvernement est présenté« dans une conjoncture particulière liée notamment à l’émergence de la pandémie du Covid 19 en plus d’une crise due à la baisse des prix des hydrocarbures ».  Il a ainsi rappelé que « depuis mars 2019, le Gouvernement sous la direction du président de la République a géré une situation difficile dans l’objectde sauver l’économie nationale des effets mondiaux de la pandémie du Coronavirus, en prenant, notamment, des mesures d’urgences destinées à maintenir les emplois ». L’intervenanta également indiqué qu’« aujourd’hui, la relance est à notre portée mais elle nécessite une nouvelle vision ou une nouvelle approche en plus de la volonté   la mobilisation des compétences qui existent ainsi que des moyens et des atouts disponibles ».Pour l’expert, « le nouveau plan d’action du Gouvernement nécessite la mobilisation de moyens financiers notamment ainsi qu’un calendrier d’exécution pour chaque étape. Une fois, ces deux facteurs mobilisés, le Gouvernement pourra ainsi déterminer les priorités selon les secteurs en plus des mécanismes nécessaires, à mettre en place ». Et d’ajouter qu’« une fois tous ce plan minutieusement établi, il va y avoir un tableau de bord qui permette le suivi rigoureux des actions et des prévisions ainsi que les délais de réalisation des étapes prévues ». « Durant l’exécution du plan d’action, les orientations seront nécessaires étant donné que des donnes nouvelles pourraient intervenir à tout moment », explique-t-il.

La visibilité, estime Dr Kamel Kheffache, s’impose comme une condition importante notamment en matière de cadre juridique qui doit être stable afin de penser par la suite à attirer les investisseurs étrangers. « Les investisseurs étrangers ne vont pas à l’international avant d’étudier minutieusement le climat des affaires de chaque pays », explique l’intervenant qui précise qu’« en plus de l’étude de marchés pour connaître la demande et l’offre ainsi que la concurrence dans chaque pays, les investisseurs étrangers passent au crible parallèlement le climat des affaires notamment sur le plan juridique, politique, technologique voire même culturel ». « L’investisseur étranger choisit le pays selon les facilités octroyées dont notamment la circulation des marchandises », affirme Dr Kamel Kheffache qui estime que la bureaucratie est l’ennemi de l’investissement. 

Akli Amor

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