À la UneActualité

Afin de vacciner 75% de citoyens avant novembre : L’Algérie réceptionnera 15 millions de doses en octobre

Estimant que « la campagne nationale de vaccination vise à accélérer et à massifier  l’opération  entamée le  4 septembre », Dr Fawzi Derrar, Directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie a fait savoir hier lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale Chaîne  2   que  « le nombre d’Algériens qui ont été vaccinés a atteint les huit millions dont trois millions ont reçu les deux doses alors que cinq millions  ont reçu une seule en attendant la deuxième dose. Un million de personnes, précise-t-il, ont été vaccinées durant la première semaine de cette campagne qui s’étalera jusqu’à la fin du mois de septembre ».

A cet effet, justement, Dr Fawzi Derrar a fait savoir que « suite à l’accord signé hier avec le partenaire chinois,  l’Algérie va acquérir durant le mois d’octobre prochain  quelques 15 millions de doses », assurant que « notre pays dispose des stocks suffisants pour atteindre l’objectif de vacciner plus de 75% des citoyens avant la  fin du mois d’octobre ».   

Relevant  quelques conditions qui ont empêché beaucoup de citoyens d’aller se faire vacciner, le directeur de l’Institut Pasteur d’Algérie a  cité  entre autres, la rentrée sociale  tout en mettant l’accent sur le caractère sensibilisateur de cette campagne qui  « évitera  à l’Algérie de revivre les conjonctures comme celle qu’on a vécu durant le mois de juillet avec le pic de la troisième vague ». La rentrée sociale jointe  à baisse des températures, insiste Dr Derrar, favorise les rassemblements dans diverses places comme les universités, les cafés, les espaces commerciaux, entre autres. Dans ce sens, il a lancé un  appel aux citoyens pour plus de vigilance et  surtout le strict respect des mesures barrières ainsi que les protocoles sanitaires. Au chapitre de la vaccination des enfants, le DG de l’IPA a relevé la nécessité d’aller vers cette éventualité  mais pas avant d’avoir terminé la vaccination du personnel de l’éducation nationale.

Dans un langage plus technique, le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie a fait savoir que « les résultats et les effets  de la campagne nationale de vaccination en cours actuellement ne seront visible que dans un mois et demi », expliquant que  la personne vaccinée doit attendre un mois avant de recevoir la deuxième dose d’où la nécessité d’attendre encore pendant cette période pour atteindre l’immunité collective. Evoquant la  situation épidémiologiques actuelle, Dr Fawzi Derrar a estimé que « le pays est actuellement à la croisée des chemins ».  Car, explique-t-il, « soit on vaccine massivement le plus grand nombre de personnes, soit on  rate  l’occasion et on retombe dans les situations catastrophiques marquées par des nombres impressionnants de morts et des surcharges dans les hôpitaux ».  Enfin, Pr Derrar a fait savoir que le variant Mu n’a pas été détecté en Algérie  mais le variant Delta reste le plus dangereux dans notre pays et dans le monde. Une situation qui renforce l’argument reposant sur la nécessité de se vacciner pour se protéger des effets graves des variants déjà existants et de  ceux qui pourraient apparaître à l’avenir.

Kamel Naït Ameur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *