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Culture de la betterave sucrière : Les mécanismes de relance en débat

Repositionner les cultures stratégiques au sein de la stratégie nationale de développement de  l’agriculture est l’une des priorités des pouvoirs publics.Dans cette optique,  et après la réussite de la culture du Colza, c’est la betterave sucrière qui fait l’objet d’un intérêt particulier. Ainsi, et dans la perspective de la réintroduction de la culture de la betterave sucrière dans la wilaya d’Annaba, une réunion de travail  s’est tenue, hier, au siège de la Direction des services agricoles de la wilaya d’Annaba, apprend-on auprès de cette instance. La relance de la culture de la betterave sucrièrefait suite à une décision du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, tout en tenant compte des conditions édapho-climatiques pour un bon rendement de cette culture, a souligné la même source. L’ordre du jour de cette réunion a été axé essentiellement sur les modalités et les mécanismes d’introduction de la culture  de la betterave sucrière destinée à la transformation. Une culture susceptible de contribuer à la baisse de la facture d’importation, nous dit-on.  L’objectif de ces rencontres porte sur le développement de cette filière agricole, notamment le volet de l’industrie de transformation et ce, vu son importance et sa capacité à contribuer à réduire la dépendance aux hydrocarbures, nous a-t-on précisé.  S’agissant de la période optimale des semis, afin d’assurer un parfait développement de la culture de la betterave sucrière et notamment la racine, et selon les experts, il y a deux périodes pour la plantation de la betterave sucrière, à savoir les mois d’octobre et février. Quant au rendement attendu de cette agriculture, il est estimé à 50 t/h, a-t-on encore précisé. Quant aux maladies pouvant affecter le tubercule, en l’occurrence les feuilles et les racines, de par les attaques des nuisibles, notamment la mineuse et la pégomyie, qui sont ravageuses, ainsi que les maladies cryptogamiques, les expert en agronomie ont expliqué que « pour faire face à ces agressions, il y a un suivi phytosanitaire qu’il faut observer pour éviter la déperdition des feuilles du tubercule ». Les experts en la matière ont manifesté un grand optimisme quant  à la réussite de cette culture , en raison des conditions climatiques  favorables de la région d’Annaba. Au-delà, les pronostics  d’un rendement très importantont été avancés par les participants et les experts, dont l’apport de sa transformation va contribuer, outre la réduction de la facture d’importation, à la création de postes d’emplois dans la wilaya d’Annaba, avec le lancement de la transformation de la betterave sucrière. Ont pris part à cette réunion des cadres de la direction des services agricoles (DSA) d’Annaba, des représentants de la Chambre d’agriculture été d’instances de plusieurs secteurs à Annaba.

Sofia Chahine

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