JS Kabylie : Karim Ziani nouveau directeur sportif
L’ancien milieu de terrain de l’OM, Karim Ziani, vient d’être nommé comme directeur sportif de la JS Kabylie.
Karim Ziani va connaître sa toute première expérience professionnelle en Algérie. Mais, ça ne sera pas comme joueur. L’ex-international algérien a été désigné lundi comme directeur sportif de la JS Kabylie. Agé de 39 ans, Ziani s’était occupé dernièrement de la réserve de l’US Orléans, le club où il avait terminé sa carrière. En avril dernier, il avait jeté l’éponge pour des raisons personnelles. Alors qu’il pensait percer en tant qu’entraîneur, c’est donc dans le rôle de dirigeant qu’il va essayer de faire ses preuves. Et sa mission est importante, puisque les Canaris de la JSK sont très populaires de l’autre côté de le Méditerranée. Actuellement, ils sont à la recherche de leur glorieux passé. Le club est en pleine restructuration, suite notamment au départ de leur président Chérif Mellal, il y a de cela quelques jours. Ziani marche, ainsi, sur les pas de son beau-frère et ancien coéquipier en Equipe nationale, Antar Yahia. Ce dernier avait également occupé les mêmes fonctions au sein du club de l’USM Alger. Il avait été remercié, il y a de cela quelques semaines. Durant sa carrière de joueur, il a évolué dans six pays différents, mais c’est en France qu’il s’est le plus fait remarqué. A Troyes, son club formateur, puis à Lorient, à Sochaux (avec qui il a remporté la Coupe de France) et finalement à l’OM. En 2007/08, il était titulaire lors du premier succès d’un club français à Anfield avec cet exploit de l’OM contre Liverpool. Le natif de Sèvres a aussi connu une longue et belle carrière avec sa sélection nationale. Il a défendu les couleurs des Fennecs à 62 reprises, entre 2003 et 2011, participant notamment à la Coupe du Monde en Afrique du Sud. Il fut l’un des artisans du renouveau des Verts. Avec cette arrivée, le nouveau président de la JSK, Yaid Yarichène veut frapper un grand coup en donnant une nouvelle dimension à son club. Selon ses dires, il veut réparer ce qu’a cassé son prédécesseur, qui, ajoute-t-il, agissait comme bon lui semble, en ne consultant presque personne.
R.S.
