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Plusieurs mesures de riposte aux mains de l’Algérie : L’Algérie ferme son espace aérien aux avions militaires français

L’Algérie vient d’interdire son espace aérien à l’aviation militaire française. Une « permission » qui a été concédé à la France, il y a près de six années, par le défunt président Abdelaziz Bouteflika permettant à l’aviation française de rejoindre le Mali  où sont déployées les troupes faisant partie de l’opération Barkhane. L’annonce a été faite hier par l’Agence France presse qui reprend les propos d’un un porte-parole de l’état-major français, le colonel Pascal Ianni. « L’Algérie a interdit le survol de son territoire aux avions militaires français, qui empruntent d’habitude son espace aérien pour rejoindre ou quitter la bande sahélo-saharienne où sont déployées les troupes de l’opération antijihadiste Barkhane » indique l’AFP. « Ce matin, en déposant les plans de vol de deux avions, nous avons appris que les Algériens fermaient le survol de son territoire aux avions militaires français », a déclaré le colonel Pascal Ianni à l’AFP. Cette réaction de la part des autorités algériennes vient en réponse aux propos malveillants du chef de l’Etat français, Emmanuel Macron face aux enfants de harkis. Bien que la presse hexagonale s’ingénue à nier l’appartenance des propos au président français, l’Elysée et encore moins la présidence française n’a pas démentie l’information rapportée par le Monde vendredi. Il est évident que cela n’a pas laissé de marbre les Algériens qui ont vite réagi à travers les réseaux sociaux pour déplorer cette « maladresse » et ces attaques gratuites contre l’histoire de l’Algérie et des Algériens notamment les déclarations de Macron qui s’interrogent s’ «« il y avait une nation algérienne avant la colonisation française ? » Un pas de plus franchi par la France officielle après les déclarations de l’ex-président Nicolas Sarkozy qui lui, considérait que la colonisation de notre pays était un acte « civilisationnel ». Un déni de l’histoire que l’Algérie ne saurait pardonner. D’ailleurs, au delà du rappel de l’ambassadeur  d’Algérie à Paris pour consultations, il faut s’attendre à d’autres décisions coercitives en riposte à ces attaques. Et la piste des mesures commerciales peut constituer une option non négligeable.  Il faut savoir que l’Algérie est le premier marché pour les exportations françaises en Afrique. Celles-ci s’expriment par  5 milliards d’euros d’importation par an en matière de produits agricoles, pharmaceutiques et autres importations d’automobiles et de carburants et que 8000 entreprises françaises exportent vers l’Algérie.

Hocine Fadheli

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