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Campagne nationale de contrôle des stocks et des chambres froides : 121.000 quintaux de pomme de terre saisis en une semaine

« Depuis l’apparition de la pandémie du Covid 19, nous avons observé de nombreux disfonctionnement dans l’économie à travers le monde entier engendré notamment par la frénésie mondiale à l’importation de tous les produit en vue de constituer des stocks et des réserves pour faire face aux éventuelles évolutions de cette maladie », a affirmé le Directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes au niveau du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, Louhaidia Mohamed,  pour expliquer la récente hausse des prix des produits alimentaires. Il a également cité également « la hausse des prix du fret et des transports qui se sont répercutés sur les prix des produits ».

Invité à s’exprimer sur les ondes de la Radio algérien, le même responsable est également revenu sur la hausse des prix des produits agricoles frais. Louhaidia Mohamed a estimé que « la faible pluviométrie qui a caractérisé l’année 2021 a, de son côté, contraint une grande partie des agriculteurs à diminuer et réduire les superficie cultivées engendrant par conséquent la rareté de certains produits. Une situation qui a fait que certains produits ont connu des hausses dans les prix bien que de manière générale les choses sont restées maîtrisables pour la grande majorité des produits ». Pour permettre de passer cette période difficile sur le plan mondial, ajoute-t-il, l’Etat a mis au point des mécanismes et a pris des mesures à même de garder les prix maîtrisables.

Le responsable du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a ainsi estimé que « l’Algérie a su et pu passer cette épreuve mondiale avec le minimum d’impact et mieux que tous les pays du voisinage et mieux que beaucoup de pays développés ». « Nous n’avons pas connu de grandes pénuries de produits alimentaires malgré quelques dysfonctionnements constatés à des moments donnés », a-t-il dit, reconnaissant toutefois que « faute de production nationale suffisante pour couvrir le besoin national, certains produits comme les légumes secs ont été impactés par les hausses du fret international ». Pour faire face à la situation et éviter la spéculation sur ces produits, ajoute M. Louhaidia, l’Etat a mis au point des mécanismes de contrôles sur les importateurs et a procédé à la vente directe via les offices.

Toujours dans l’optique du contrôle, il a rappelé « le lancement depuis une semaine d’une campagne de vérification des stocks et des chambres froides de la pomme de terre ayant permis la saisi de 121.000 quintaux de ce produit de large consommation ». Des opérations réalisées  grâce au travail effectué en collaboration avec les services de sécurité et les walis  ayant permis également le contrôle de quelques 444.000 espaces commerciaux avec 477 équipes de contrôle ». Les contrôles, précise M. Louhaidia, ont établi que 97% de ces espaces sont conformes aux normes et aux règles commerciales.

Enfin, abordant les ateliers de moralisation de la vie économique nationale le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes au niveau du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a fait savoir que « le travail avance à un rythme satisfaisant et l’une des première recommandation consiste en la nécessité de mettre en place un nouvel arsenal juridique ainsi que l’utilisation de la facturation dans l’objectif de lutter contre la spéculation ». Dans l’optique de booster les exportations, le ministère du Commerce aouvert la liste des produits qu’ils peuvent exporter en apportant des changement au registre du commerce qui les contraignait auparavant à se spécialiser dans un seul produit.

Akli Amor

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