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Brahim Boughali, président de l’APN : Les crimes de la France coloniales « ne sauraient être occultés par le mensonge »

Émettre des doutes sur l’existence de l’Etat algérien et son Histoire par certains adeptes de la pensée colonialiste ne changera rien à la marche de l’histoire

« Émettre des doutes sur l’existence de la nation algérienne et son Histoire par certains adeptes de la pensée colonialiste ne changera rien à la marche de l’Histoire et ne pourra pas effacer les preuves des crimes commis » a affirmé hier le président de l’Assemblée Nationale Populaire, Brahim Boughali, qui intervenait devant les présents à la journée d’étude organisée par la commission des Affaires étrangères à l’APN. Notre pays, ajoute-t-il,  « sous la conduite du président de la République M. Abdelmadjid Tebboune, est maître de ses décisions et ses positions souveraines découlant du passé et du présent de son valeureux peuple ainsi que la force de son armée ».

Le président de l’APN a affirmé que les crimes contre l’humanité, tout comme les génocides et la torture « sont imprescriptibles et ne sauraient être occultés par les tergiversations, le mensonge et l’imposture ».Boughali a ainsi estimé que « les événements du 17 octobre resteront pour l’éternité un acte honteux et condamnable pour une France officielle et sa police qui a utilisé toutes formes de violences et de répression contre des personnes pacifiques qui voulaient manifester et exprimer que les peuples ne meurent et ne disparaissent jamais ». Le président de l’APN a ainsi affirmé  que « l’Algérie pour qui les relations amicales et de bon voisinage sont cruciales et la même qui n’accepte aucun compromis sur ses principes de relations d’égal à égal avec ses partenaires et le colonialisme demeurera une image dégradante de l’Humanité ». Il rappellera à cet effet que « le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a été clair à ce chapitre en affirmant que l’Algérie n’acceptera aucun compromis ni marchandage sur ces questions relatives à la mémoire ».

Par ailleurs, il convient de rappeler que la journée d’étude a également été marquée par la projection d’un film documentaire intitulé « Les années de sang » avant de prendre part à une série de communications présentées par de nombreux conférenciers à l’instar de l’écrivain et éditeur Brahim Tazaghart, Dr Saïd Mokadem et Mme Fatima Zahra Benbraham, avocate au barreau d’Alger, chercheuse en droit de l’Histoire dont les travaux ont porté notamment sur les essais nucléaires français dans le Sahara algérien. Ainsi, le chercheur Brahim Tazaghart a abordé l’histoire continue  du peuple algérien via ces événements du 17 octobre 1961 qui ont été une escale parmi d’autres qui ont renforcé la cohésion de ce peuple avec sa communauté vivant à l’étranger. Dr. Saïd Mokadem a, quant à lui, abordé ces événements du point de vue juridique pour expliquer comment la France officielle veut échapper aux implications de ses actes coloniaux via l’instrumentalisation juridique. En plus des conférences, les participants ont assisté à des séances de témoignage émouvants présentés par deux acteurs de ces événements, le moudjahid Mohamed Ghafir alias Moh clichi et le moudjahid Aït Ahcène Mohand Ouyidir. Des hommages ont été rendus à ces hommes qui ont vécu les événements dont Moh clichi et le moudjahid Aït Ahcène Mohand Ouyidir, le moudjahid Ben Moussa Abdelmadjid, la moudjahida Saliha Djeffal ainsi que  le défunt moudjahid, Si Lakhdar.

Akli Amor

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