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37 médicaments qui étaient importés produits localement : Une économie de 100 millions de dollars

Trente-sept médicaments, qui étaient par le passé importés, sont passés à la production locale dans des segments à forte valeur ajoutée, durant les cinq premiers mois de cette année. C’est ce qu’a indiqué, hier,  le ministère de l’Industrie pharmaceutique dans un bilan, affirmant que « le Comité intersectoriel des médicaments a réussi à orienter les investisseurs vers les produits à forte valeur ajoutée, avec 37 médicaments importés qui sont passés à la production locale, constituant une substitution directe d’importation et 16 premiers Bio similaires enregistrés ». Une opération qui a généré selon la même source « pour ces seuls produits une économie de près  de 100 millions de dollars ». Et de préciser que « ce bilan a été présenté lors de la réunion de travail et de coordination présidée par le ministre de l’industrie pharmaceutique Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed ».

Chiffres à l’appui, ce document publié sur le site Web dudit ministère affirme que « le Comité a traité depuis son installation en janvier dernier, 1.377 dossiers dont 1058 produits fabriqués localement et 319 produits importés ». La même source a également indiqué que « le travail du Comité a permis la priorisation de l’enregistrement de produits génériques avec 34 produits pharmaceutiques hospitaliers et 27 médicaments Bio similaires et ce dans le but de pallier aux situations monopolistiques en favorisant la concurrence pour la baisse des prix ». Ce document explique aussi que « la réunion (de coordination) a été l’occasion au ministre pour donner quelques orientations concernant la nouvelle procédure de fixation des prix à même de trouver un équilibre entre le développement de l’industrie pharmaceutique nationale et la régulation budgétaire par la maitrise des dépenses des caisses de la sécurité sociale ». Une  nouvelle procédure de fixation des prix qui a comme objectif « la satisfaction du besoin et l’intérêt thérapeutique », précisant que  «  les économies réalisées à travers les différents mécanismes seront affectés  pour l’acquisition des produits innovants, notamment pour les maladies rares et l’oncologie ».

Boubekeur Amrani 

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