Économie

Napec 2021 : L’Algérie a acquis un savoir-faire « indéniable » dans l’industrie photovoltaïque

L’Algérie a acquis un savoir-faire « indéniable » en matière d’énergie solaire et d’industrie photovoltaïque, a affirmé à Oran l’expert Saïd Akreteche, Senior Consultant dans le pétrole et le gaz. »Il y a un savoir-faire en Algérie en matière d’énergie solaire et de l’industrie photovoltaïque et un potentiel solaire, un des meilleurs au monde, ainsi qu’une volonté forte du Gouvernement d’amorcer la transition énergétique en mettant sur pied une industrie photovoltaïque nationale », a souligné l’expert lors de son intervention sur les « Perspectives du développement de l’énergie solaire en Afrique du nord, cas de l’Algérie », dans le cadre de la 10e édition du NAPEC.M. Akreteche a souligné qu' »il y a une volonté affichée par les pouvoirs publics dans ce domaine, des plans de développement à moyen et long termes, une législation et une réglementation, un savoir-faire et des experts confirmés dans le domaine de l’énergie solaire ».L’expert a également fait part de l’existence de centres de recherche, d’instituts, d’écoles de formation et un noyau industriel pour développer ce créneau prometteur.

Aux yeux de l’expert, des projets maîtrisables financièrement et technologiquement, privilégiant les moyens humains et industriels nationaux, par la multiplication des opérateurs locaux, devraient sans nul doute permettre d’enclencher l’essor des énergies renouvelables en Algérie, d’autant que « les coûts de la production de l’énergie solaire baissent constamment ».Le Senior Consultant dans le pétrole et le gaz n ‘a pas manqué de rappeler que des opérations de raccordement à l’énergie solaire ont été lancées touchant les écoles, les mosquées, les habitations isolées (zones d’ombre) et les systèmes d’éclairage public, de pompage d’eau et des télécommunications, entre autres, soulignant que 500 écoles en Algérie fonctionnent à l’énergie solaire.

Pour rappel, le Président directeur général du groupe Sonelgaz Chaher Boulakhras a annoncé lundi à Oran que l’utilisation de l’énergie hybride sera généralisée dans les deux prochaines années dans le Grand sud surtout dans les zones frontalières.M. Boulakhras a souligné que les centrales hybrides produisent actuellement 75 mégawatts permettant de couvrir les besoins de 30 zones du Grand Sud, en attendant le lancement du projet de production de 21 autres mégawatts dans les prochains jours.Ce projet, a-t-il affirmé, permettra à l’Algérie de se frayer une place prépondérante dans le domaine de l’énergie verte qui préserve l’environnement, attirant l’attention sur les projets de l’énergie verte, notamment « l’hydrogène vert », un domaine auquel le groupe Sonelgaz accorde une grande importance et oeuvre à développer dans les prochaines années.

R.E.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *