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Les cas de contaminations repartent à la hausse : 46 écoles fermées

L’augmentation des cas de contamination au coronavirus commence à sérieusement inquiéter les spécialistes, qui craignent la résurgence d’une nouvelle vague de propagation rapide, favorisée par le faible taux de vaccination, le non-respect des gestes barrières et le froid hivernal. Le principal signal avant-coureur de cette résurgence est la propagation du virus au sein des écoles. Hier ce sont 46 établissements scolaires qui ont été fermés à Tizi-Ouzou.  

Soixante-deux cas de contamination au variant delta du Covid 19 ont été détectés au niveau de 46 établissements scolaires de la wilaya de Tizi-Ouzou. Une information communiquée par la responsable de la prévention à la direction de la santé et de la population de Tizi-Ouzou qui a précisé que sur ce nombre d’enfants atteints du Covid 19, quelques trente-cinq (35) sont des élèves et vingt-sept (27) parmi les enseignants et les travailleurs du secteur. En effet, la détection de ce nombre élevé de cas d’atteinte au variant Delta, ajoute la même responsable de la prévention à la  direction de la santé, a été constatée au niveau de quarante-six établissements dont trois écoles primaires et sept établissements d’enseignement moyen tandis que le reste est composé d’établissements du palier secondaire. Deux lycées ont en effet été fermés à savoir celui de la daïra de Béni Yenni et celui de la daïra d’Ouacifs.  En fait, ces cas de Covid 19 détectés ne sont pas les premiers à être signalés dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Il ya une semaine, les responsables concernés ont procédé à la fermeture d’un collège situé dans la daïra d’Azazga où des cas de Covid 19 ont été constatés parmi les élèves. L’établissement a été fermé pour une durée de dix jours. Une fermeture qui a également été largement commentée par les citoyens de la région qui ont rappelé le relâchement observé sur l’obligation de respect des protocoles sanitaires et des mesures barrières. A cet effet justement, il convient de rappeler que les autorités sanitaires n’ont pas cessé d’alerter sur les conséquences du relâchement dans le respect des mesures sanitaires de protection et surtout la faible vaccination. Une vaccination qui n’a atteint jusqu’à hier qu’un petit taux de 25% au plus selon le directeur de l’Institut Pasteur d’Alger, Pr Derrar, qui intervenait avant-hier mardi  à la radio nationale Chaîne Une. Le même responsable a noté que le faible taux de vaccination et le manque d’observance des mesures sanitaires ont été des facteurs accélérateurs de l’arrivée de la quatrième vague qui s’installe désormais dans notre pays.

Enfin, il convient également de rappeler que la vaccination accuse un retard abyssal dans beaucoup de secteur dont hélas celui de la santé où l’opération n’a atteint que 25%. Au niveau des universités, la vaccination reste presque insignifiante avec un taux qui ne dépasse pas 2%. Deux détails qui font que le citoyen ordinaire ne peut pas être rendu responsable plus que les catégories professionnelles qui devraient donner l’exemple.  En tout état de cause, la vaccination, s’accordent tous les scientifiques,  reste l’unique moyen de se prémunir contre les conséquences graves de la maladie dont le nombre de contamination remonte à la hausse annonçant l’arrivée de la quatrième vague. une quatrième vague qui, doit-t-on enfin le signaler, arrive parallèlement à l’apparition dans le monde d’un nouveau variant, Omicron qui inquiète au plus haut niveau les scientifiques qui soupçonnent en lui une grande résistance aux vaccins anti covid19 existants. 

Kamel Nait Ameur

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