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Réforme du système de santé : Ancrer l’obligation de résultat

Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a insisté sur la nécessité de la mise en place d’une carte sanitaire, préalable à la modernisation du système de santé et à la prise en charge efficiente des besoins des citoyens.

Intervenant à l’ouverture de la conférence nationale sur la réforme du système de santé, le Premier ministre a assuré que cette réforme doit passer par la mise sur pied d’une véritable carte sanitaire du pays reposant sur des critères modernes et arrimés sur les modèles les plus développés. Et de préciser que cette carte sanitaire prendra en considération les besoins de chaque région du pays après un diagnostique précis de l’évolution des pathologies et des pandémies. Aïmene Benabderrahmane a indiqué que la Conférence ouverte hier à Alger intervient en droite ligne avec les engagements du président de la République qui accorde une importance particulière à la nécessité de revoir de fond en comble la carte sanitaire nationale afin de l’arrimer à ce qui est en cours dans les pays les plus développés. Une réforme, estime-t-il, qui nécessite de passer au stade où l’obligation de résultats est un principe intangible dans la gestion  à tous les niveaux de responsabilité.

Par ailleurs, le Premier ministre n’a pas manqué de souligner que les recommandations qui seront émises à l’issue de ce colloque formeront les premiers jalons de la feuille de route qui concrétisera la réforme sur le terrain via notamment l’humanisation du secteur, l’amélioration de la couverture sanitaire, l’amélioration de la formation médicale, le renforcement de la prévention et du traitement des pandémies et épidémies en réduisant notamment leur taux de mortalité. M. Benabderrahmane n’a pas manqué de noter que les qualités du personnel national peuvent être mises à profits dans l’objectif d’améliorer la qualité des soins  et ainsi mettre un terme à l’hémorragie du transfert des malades à l’étranger.   

Le Premier ministre a enfin mis l’accent sur la nécessité d’adapter et d’appliquer les procédés les plus modernes en matière de santé préventive, la rationalisation de la gestion des structures de santé, l’amélioration des conditions de travail des personnels du secteur, le financement des activités de ces établissements et la mise à leur disposition des produits pharmaceutiques et les équipements nécessaires.

Pour sa part, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Pr Abderrahmane Benbouzid a fait savoir lors de son intervention à la même occasion que l’organisation de ce colloque entre dans le cadre de la concrétisation de l’un des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui accorde une importance particulière à la nécessité d’améliorer en réformant le système national de santé en exploitant à bon escient le potentiel et le gisement de ressources humaines dont dispose l’Algérie. Une réforme, explique-t-il, qui repose sur la mise sur pied d’un nouveau système fondé sur une meilleure gouvernance dont le principal moteur est la ressource humaine et les moyens financiers disponibles. 

Akli Amor

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