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4e vague de contaminations au coronavirus : Benbouzid : « Le pire est passé ! »

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le Pr Abderrahmane Benbouzid a indiqué hier à Alger que le pic de la 4e vague de contamination au coronavirus est passé, avant d’assurer que la situation épidémiologique est en constante amélioration. 

Présidant les travaux d’une réunion d’évaluation avec les Directeurs de la santé publique et les responsables d’hôpitaux à travers le pays, le premier responsable du secteur a assuré que « le pic de la 4e vague de contamination au coronavirus a été atteint le 25 janvier dernier, avec l’enregistrement de 2.521 cas d’infection et l’admission de 6.000 patients dans les hôpitaux du pays ». Et de préciser que les conclusions d’une enquête qui a été menée par le ministère par le biais du séquençage génétique au niveau du CHU « Hassani Isaad » a démontré que les cas d’infection ayant nécessité l’admission en soins intensifs ont été causés par la souche « Delta » du coronavirus. 

Après avoir apprécié les efforts déployés par les personnels du secteur, le ministre s’est dit « satisfait » de la baisse du nombre d’infections lors de la quatrième vague, de plus de 2000 lors des semaines précédentes à plus de 400 hier. Et d’ajouter que l’amélioration de la situation sanitaire et la baisse des admissions de patients covid au niveau des hôpitaux permettra une réouverture «progressive» des services hospitaliers dédiés à la prise en charge  d’autres maladies et ce, après la réaffectation des lits qui étaient destinés aux patients covid.

Le Pr. Benbouzid précisera, dans le même sillage, que le nombre de cas qui ont été enregistrés lors de la troisième vague en 2021 s’élevait à environ 17.000 cas, considérant que la prise en charge des patients et les déséquilibres enregistrés lors de cette vague ont valu aux permis au secteur d’acquérir une « expérience » qui lui permis d’être « bien préparé pour affronter la quatrième vague ».

Le ministre s’est également dit « satisfait » des indicateurs épidémiologiques qui ont connu une baisse depuis la semaine dernière, réitérant son appel aux citoyens à se faire vacciner en masse, qu’il considère comme « le seul moyen » de briser la chaîne de transmission de l’infection. Prenant en compte l’évolution de la situation sanitaire qu’il juge d’ailleurs de «stable», le ministre a affirmé que «nous ne cesserons pas la campagne de vaccination que nous avons lancée dans le début de l’année passée, et ce jusqu’à la disparition de l’épidémie». Car «le vaccin évite les formes graves aux personnes ayant été vaccinées». Pour le ministre, la vaccination «constitue le meilleur moyen permettant la maîtrise de la situation sanitaire». Plaidant pour redoubler d’efforts en ce sens, le ministre est, dans un autre chapitre, revenu sur les moyens mis en place par les pouvoirs publics, notamment en ce qui concerne l’intensification de la vaccination, l’estimant «faible», compte tenu de la disponibilité, en quantités largement suffisantes, du vaccin. «Si l’on prend compte les stocks dont nous disposons à l’Institut Pasteur, dans nos hôpitaux et dans les centres vaccinations, nous pouvons dire que nous avons de quoi vacciner pendant deux années», a-t-il souligné. «Nous n’avons aucun problème la disponibilité du vaccin», a-t-il assuré. «Mon appel», a ajouté Benbouzid, est destiné la population qui doit «se rendre  en masse dans les centres des vaccination», en plus  de «la nécessité de rester  mobilisés en respectant rigoureusement les gestes barrières. Sur sa lancée, le ministre a indiqué que «nous sommes en passe de dépasser la 4e vague», arguant que «les derniers bilans sont révélateurs de la baisse du nombre des contaminations». Le ministre estime que «la fermeture, récente, des écoles a constitué une voie salutaire ayant amplement contribué à la baisse des contaminations». Le ministre a, cependant, relevé que «le nombre de décès est en hausse». Il a, par ailleurs, noté que «les moyens humains et matériels sont toujours mobilisés», appelant à la «poursuite graduelle des autres activités médicales, tout en réservant un couloir dédié exclusivement au covid 19, et ce pour libérer la place aux malades en attente de subir des interventions chirurgicales». En dépit de l’expérience acquise par le personnel soignant, le ministre a estimé que «la crise sanitaire nous interpelle tous à plus de mobilisation».

Salim Abdenour

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