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Dr. Mohamed Melhak, chercheur en microbiologie : « La quatrième vague tire à sa fin »

L’Algérie est la fin de la quatrième vague de la pandémie du Covid 19, a fait savoir vendredi lors de son passage sur les ondes de la radio locale de la wilaya de Sétif, le chercheur en microbiologie et ancien biologiste de laboratoire Dr Mohamed Melhak qui a précisé que cette vague se prolongera  encore des semaines si les régles de prévention et de protection ne sont pas rigoureusement appliquées à cause des variants Omicron et sa déclinaison AB.2 qui se propagent à une très grande vitesse.

Dr Melhak n’a non plus pas manqué de faire remarquer que « l’on se trompe de croire que le variant Omicron n’est  pas dangereux car jusqu’à présent ce dernier et sa déclinaison AB. 2 ont fait plus de 250.000 victimes à travers le monde ». « Omicron est toujours actif avec de grandes probabilités qu’il donne encore d’avantage de variants dans l’avenir », ajoute-t-il tout en prévoyant la probabilité de l’émergence d’une cinquième vague que les scientifiques évoquent avec insistance. Le chercheur en microbiologie et ancien biologiste de laboratoire avance trois raisons de l’apparition de cette dernière qui sont respectivement le manque d’observance et de respect des règles de protection et des protocoles sanitaires établis par les autorités sanitaires sur la base de recommandations des scientifiques activant dans la commission scientifiques de suivi de l’évolution de la pandémie.

Le même intervenant évoque également, comme deuxième cause de l’émergence de la cinquième vague, la faiblesse des taux de vaccination malgré la grande disponibilité des vaccins outre les campagnes de sensibilisation menées à travers les médias. Enfin, la troisième cause qui renforce cette probabilité est incontestablement la capacité du virus à produire des variants plus rapides dans la transmission. Ce qui fait ainsi dire à Dr Melhak que l’unique solution à la disposition de l’humanité à l’état actuel des choses est incontestablement la vaccination massive qui permet d’atteindre l’immunité collective et enfin retrouver le train de vie normal.

La vaccination, ajoute-t-il, « est l’unique solution étant donné que le virus Omicron peut encore produire des variants beaucoup plus dangereux étant donné qu’il y a encore dans le monde des régions favorables à sa propagation ».  Dr Melhak fera remarquer aussi que certains symptômes de la contamination au variant Omicron comme la douleur articulaire, la gorge sèche, la fatigue générale et la perte de l’odorat peuvent rester durant plusieurs mois.  Des études scientifiques sont également en cours actuellement pour déterminer l’existence de maladies chroniques engendrées par la contamination à l’un des variants du Covid 16, a conclu le chercheur en microbiologie et ancien biologiste de laboratoire. 

Akli Amor

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