Accusé d’abus de pouvoir et d’entrave à l’enquête : Le procès en appel de Louh fixé au 15 mai
L’ancien ministre de la Justice et Gardes des Sceaux, Tayeb Louh, sera jugé en appel par le tribunal criminel près la Cour d’Alger le 15 mai de l’année prochain. Outre Tayeb Louh, plusieurs autres accusés sont cités dans cette affaire dans laquelle les mis en cause sont poursuivis pour des chefs d’inculpations liés à la corruption, abus de fonction et entrave au bon déroulement de la justice. L’affaire Tayeb Louh charrie dans son sillage au moins une quinzaine de personnes dont le frère et le conseiller principal de l’ex-président Bouteflika, Saïd Bouteflika, l’homme d’affaires et ancien premier responsable du Forum des Chefs d’entreprises, Ali Haddad, en plus de l’ancien ministre de l’ancien ministre de l’Énergie Chakib Khelil et des membres de sa famille. En octobre dernier, le tribunal criminel de première instance de Dar el Beida avait condamné Tayeb Loub à six ans de prison, Saïd Bouteflika et Ali Haddad, dans le cadre de l’affaire de Tayeb Louh, à une peine de deux ans de prison ferme assortie d’une amende de 100.000 Da. Tayeb Louh est cité dans plusieurs affaires de fraude et de corruption de dossiers judiciaires, à savoir celles liées à l’abus de fonction, entrave au bon déroulement de la justice, outrage à magistrat, incitation à la partialité de la justice et incitation à la falsification de documents officiels, en plus de l’annulation, par Louh et ses co-accusés, du mandat d’arrêt international lancé à l’encontre de l’ancien ministre de l’énergie, Chakib Khelil. Ce dernier est toujours en fuite à l’étranger. Le tribunal de première instance de Dar el Beida avait condamné l’ancien ministre de la justice, en octobre dernier, à une peine de six ans de prison ferme assortie d’une amende de 200.000 dinars algériens. Ce procès a impliqué l’ancien secrétaire général du ministère de la justice, deux juges et un avocat, l’ancien ministre de l’énergie, Chakib Khelil, son épouse et ses deux fils, qui font l’objet de mandats d’arrêts internationaux pour différents délits, notamment l’abus de fonction.
Amar Malki