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Experts et politologues soulignent la dangerosité du terrorisme d’État makhzenien : Le Maroc n’a plus aucune souveraineté de décision

Le Maroc récidive et se rend coupable de terrorisme d’État. Sa  perfidie est mise à nue par des preuves palpables, l’accablant à plus d’un titre. 

Dans ce contexte, l’analyste politique Mokhtar Mediouni estime que l’acte terroriste perpétré par le Maroc confirme clairement que «de tels actes de lâcheté sont de nature purement sioniste, car répondant à certaines caractéristiques ».  L’analyste, qui participait un forum de la Radio Algérie internationale dédiée à ce thème, a souligné que le Makhzen a ciblé des civils non armés, à l’aube alors qu’ils accomplissent la prière et durant le mois sacré du Ramadan. Le politologue Mokhtar Mediouni, a également indiqué que «cette agression marocaine confirme que le Maroc ne dessine plus sa propre politique étrangère et que la direction de la politique étrangère marocaine est clairement entre les mains de l’entité sioniste». Pour sa part, l’expert en questions géostratégiques, M’hand Barkouk, a affirmé que «le Maroc n’est plus maître de sa décision et de tels actes terroristes ne sont qu’un élément de mise en œuvre des plans du sionisme mondial». Ce qui attire l’attention, selon Mohand Berkouk, c’est que la déclaration du ministère algérien des Affaires étrangères a été très patiente jusqu’à vérifier pleinement le bien-fondé de l’acte terroriste marocain, puis la déclaration est venue comme une réaction incontestable à la politique marocaine. Il rappelle dans ce sens que le ciblage de civils sans défense pratiquant le commerce depuis trois pays de la région met en évidence le degré d’inquiétude atteint par le système makhzen en raison du nouveau lien économique dynamique entre l’Algérie et la Mauritanie, et la nouvelle agression marocaine vise à créer des conditions de l’instabilité dans la région et tenter d’entraîner les pays voisins dans des situations dangereuses.

Concernant la possibilité que le Maroc provoque une guerre dans la région, M’hand Berkouk estime que «produire des situations dangereuses qui affaiblissent les capacités des pays à créer la stabilité d’une part et à les freiner pour le progrès économique diffère du concept classique de guerre , dont l’Algérie est bien consciente ».  L’expert explique d’ailleurs que le Makhzen cherche a entrainer l’Algérie dans la guerre, et qu’il a en ce sens raté ses objectifs car l’Algérie ne réagit pas de la manière qu’il a souhaité lors du premier acte terroriste début novembre 2021. Il rappelle aussi que la stratégie de l’Algérie repose sur trois points principaux. Il s’agit de « répondre  de manière légale, de la rigidité des positions et la sophistication au niveau du traitement de la provocation marocaine ».

Le politologue Mokhtar Mediouni a également mis en avant le fait qu’à travers ces gesticulations, le Makhzen cherche à détourner l’attention du malaise social vécu par les Marocains. Il s’est dit d’ailleurs très touché par « les conditions vécues par le citoyen marocain et les conditions difficiles dues à l’incapacité du système du Makhzen à répondre aux besoins fondamentaux du citoyen, ce qui laisse présager une explosion sociale très prochaine au Maroc ». 

Pour sa part, le politologue Ahmed Adhimi a estimé que «le système de gouvernement au Maroc vit une situation indue en raison de l’absence du roi marocain, qui passe la plupart de son temps dans son palais en France en raison de son état de santé en plus de ses problèmes familiaux ». Ce que confirme, ajoute-il que « la conduite des affaires du gouvernement est menée par le prince héritier, qui est encore adolescent et répond volontairement et sans aucune coercition aux plans du lobby sioniste, fortement présent au sein du système makhzen». Cette situation, affirme Adhimi, a «produit une crise institutionnelle ». 

Salim Abdenour

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