En attendant le colonel Bendaoud, prenez donc son caporal
Caporal Brahim ben Brahim, matricule 2006, légion étrangère, à votre service !
Légion étrangère, dites-vous ? Celle où on mange tout même le hallouf et fait la guerre juste pour devenir petits Français de seconde zone et après cinq bonnes et loyales années de temara pour le bonheur de Marianne ? Oui, c’est bien cela, mon bonhomme ! Mais, et Leblad dans tout ça ? Allez donc le demander à nos services consulaires, là-bas à Marseille, ils vous diront qu’on n’est pas censé connaitre tous les Algériens « m’tourzine ». D’ailleurs, « m’ellakhar », il ne nous est pas demandé de connaitre des Algériens. On est là pour leur vendre, chaque cinq ans, une carte consulaire pour pouvoir profiter du déménagement et pisitout ! Mais, pour l’enquête concernant la délivrrance d’un passeport, ça se passe comment alors ? Ben, il faut juste un timbre à 15 euros et faire la chaine. Non mais franchement, c’est l’armée du Salut ! C’est la foire, pour qu’un petit caporal qui se la jouait à la James Bond puisse si facilement se faufiler jusqu’à l’APN. Il va falloir stopper tout et concentrer toutes les enquêtes sur l’identité des locataires des Palais Zighout Youcef. Il y a urgence sinon on va se retrouver annexé par le Parlement de Strasbourg et qu’il manquerait à peine le représentant de Marine. Echami, chami, wa el baghdadi baghdadi. Que celui qui a choisi d’être avec sa mère reste avec elle « we fratte », il faut assumer ses choix de patries comme l’avait fait le colonel Bendaoud qui découvrira plus tard qu’il est « aarbi aarbi walaw kane el colonel Bendaoud » !
