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Abderrachid Tabi, ministre de la Justice, Garde des sceaux : «Les dénonciations anonymes n’ont pas servi l’économie nationale»

Intervenant devant les membres du Conseil de la nation, lors d’une séance consacrée à la présentation et au débat de deux projets de loi relatifs à l’organisation de la haute autorité de la transparence et au code de commerce, le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Abderrachid Tabi a appelé lundi à « la conjugaison des  efforts en  mobiliser tous les moyens légaux et humains pour lutter contre le phénomène de la corruption» Le ministre a précisé que «la  lutte contre le phénomène de la corruption nécessite la mobilisation de tous, en particulier la société civile ». «Elle (société civile) est appelée à jouer pleinement son rôle, notamment avec la forte volonté politique de combattre ce fléau». Explicitant  «l’approche adoptée dans la lutte contre la corruption, le ministre a souligné  que ce projet «comprend deux volets, le premier est celui de la prévention et le second est lié à la coercition »  Il s’agit de la loi n 06-01 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption qui fera l’objet d’une révision au cours de l’année en cours afin de renforcer les dispositions relatives à la prévention et à la lutte contre la corruption mais également celles relatives à la récupération des deniers pillés », a fait savoir le ministre». Les modifications attendus seront orientés notamment sur «la consolidation du principe de protection des lanceurs d’alerte et par extension de leurs familles », a-t-il soutenu,  soulignant que «les dénonciationsanonymes ont nuit aux personnes, aux institutions et n’ont servi aucunement l’économie nationale». Le ministre a relevé que «le projet de loi fixant l’organisation, la composition et les attributions de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, prend en considération l’expérience de l’Algérie en matière de lutte contre la corruption, 15 ans après l’entrée en vigueur de la loi 06-01 ». Il a indiqué que «le texte en question a pour référence le programme présidentiel qui place la moralisation de la lutte contre la corruption parmi les priorités, outre les traités internationaux et régionaux signés par l’Algérie». Evoquant le texte portant le Code de commerce, Tabi a expliqué que «la loi en question intervenait pour organiser ce secteur, encourager les jeunes et les accompagner dans la création de start-up. L’ensemble des interventions des sénateurs ont appelé «à garantir davantage de protection aux lanceurs d’alerte et à accorder à l’Autorité plus de prérogatives». De son  Salah Goudjil a insisté «sur les textes d’application des lois adoptées par le parlement», relevant «l’importance d’avoir les textes d’application dès l’adoption des lois par les deux chambres du parlement». Le président de la chambre haute du Parlement a également relevé l’importance de la complémentarité entre les pouvoirs législatif et exécutif, afin d’avoir la même vision et la même compréhension sur la mise en place des législations dans le cadre de la culture de l’Etat pour tous.

Amar Malki

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