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Le Haut Conseil de l’énergie entamera son travail prochainement : Mettre les premiers jalons de la stratégie énergétique

Le Haut Conseil de l’énergie installé récemment par le président de la République entamera son travail dans les jours à venir. 

Le Président-Directeur général du Groupe industriel minier Manadjim El-Djazair (MANAL), Mohamed Sakhr Harami a indiqué, hier lors de son intervention au Forum de la Radio algérienne, que ce conseil qui entamera ses missions très prochainement « permettra de tracer les premiers jalons de la stratégie nationale du développement du secteur des hydrocarbures en cette conjoncture marquée par de profondes mutations que connaissent les marchés au niveau régional et international ».

M. Sakhr Harami rappelle d’ailleurs que « le Conseil est présidé par le président de la République et composé de représentants du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, des ministères de la Défense nationale, des Finances et de l’Énergie ainsi que des représentants des ministères de la Transition énergétique et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le ministère de l’Energie est, lui, chargé de gérer le secrétariat général du Conseil et l’élaboration de son programme d’action ». Toujours à ce chapitre organique, M. Sakhr Harami a fait état de la « prochaine création d’une commission intersectorielle chargée de la concrétisation des décisions prises dans le cadre de la stratégie nationale des hydrocarbures et de l’énergie ».

Le P-DG du groupe Manal a par ailleurs évoqué les divers projets miniers qui son gérés par son groupe. C’est dans ce contexte qu’il est revenu sur l’exploitation de l’or dans le Sud algérien. En ce sens de Manal évoquera l’exploitation artisanale de l’or qui a été lancée voilà quelques mois, et a estimé que celle-ci « est une nouvelle expérience pour notre pays ». Il précise dans ce contexte que la dynamisation de cette filière  a déjà permis la création de 220 petites entreprises dont les membres  ont bénéficié de formations et qui sont  à même de pouvoir entamer le travail. Aussi, et afin d’améliorer leur rendement, Sakhr Harami évoque le projet d’acquisition d’usines mobiles de transformation d’or but. « Des appels d’offre nationaux et internationaux ont lancés à cet effet », a-t-il fait savoir.

Concernant les projets de développement minier, notamment dans l’est du pays, le P-DG de Manal a indiqué que le développement du secteur minier « est devenu incontournable pour faire avancer l’économie nationale et réduire la dépendance aux hydrocarbures en permettant au secteur minier de jouer son rôle ». Il a dans ce sens évoqué  l’importance des grands projets miniers tels que le projet intégré pour l’exploitation du phosphate à l’Est du pays, le projet de développement des mines zinc dans à Oued Amizour dans la wilaya de Béjaïa, et le projet d’exploitation des mines de fer de Ghar Djebilet. 

A cet égard, Harami a expliqué que le projet intégré de phosphate, dont le parte d’actionnaires avec les partenaires chinois a été signé vise à transformer 10 millions de tonnes annuellement localement, assurant que ce projet renforcerait la position de l’Algérie non seulement au niveau continental mais également au niveau mondial.

Concernant le zinc, le même responsable a annoncé que cette substance est actuellement importée et nous avons commencé à préparer sa production locale, surtout que les études ont montré que l’Algérie possède les réserves les plus importantes au monde. « Les partenariats conclus stipulaient l’importance d’une production conforme avec des normes applicables au niveau international dans les domaines de l’exploitation, de la qualité, de la protection de l’environnement», a-t-il assuré.

De son côté, le directeur des stratégies au niveau du ministère de l’Energie et des Mines, Medjeled Miloud a assuré que  « l’Algérie possède actuellement la cartographie de ces gisements d’or tandis que les autres  gisements miniers  connaissent actuellement des opérations de cadastration afin de situer les minerais rares qui seront utilisés dans les énergies renouvelables et propres ».  Le même responsable fera savoir que « ces minerais objets de recherche devront être utilisés également dans les industries de transformation avec l’objectif d’améliorer le taux d’intégration actuellement de 30% à 50% ».

Kamel Nait Ameur

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