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Réda Belkacemi, président de l’Observatoire national de veille sur les produits pharmaceutiques : « L’Algérie couvre 70% de ses besoins en médicaments »

«Le producteur algérien peut aujourd’hui produire des médicaments destinés à toutes les maladies se propageant dans le monde». C’est ce qu’a indiqué hier le président de l’Observatoire national de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques, Réda Belkacemi. Intervenant hier sur les ondes de la chaîne 1 de la radio nationale, il a expliqué que «les changements opérés par l’Etat ont permis aux fabricants pharmaceutiques algériens d’exporter leur production». Ceci, a-t-il ajouté, est le fruit de la régulation du «marché pharmaceutique ayant connu une série de réformes du cadre organisationnel et juridique». «En une année, le secteur pharmaceutique a enrichi par plus de 50 textes visant la renaissance de la production pharmaceutique», ajoutant que «notre tissu industriel comprend environ 196 entreprises spécialisées dans la production pharmaceutique et autres équipements médicaux et ce grâce aux bases réglementaires et législatives qui ont contribué à jeter les bases de la relance de l’industrie pharmaceutique en Algérie». Évoquant la facture des médicaments, l’invité de la chaîne 1 a indiqué que celle-ci a été réduite à hauteur de 66% tandis que le nombre de médicaments fabriqué au niveau local peut couvrir plus de 70% des besoins nationaux». «Nous produisons des médicaments qui couvrent le besoin national en plus de ceux destinés à l’exportation». «Dans le cadre du plan de travail gouvernemental encourageant la promotion des exportations, l’Etat algérien vise l’exportation des produits pharmaceutiques en prenant en compte les moyens nous permettant l’accès de ce marché». «Il a été procédé, à cet effet, à l’ouverture d’une ligne aérienne Alger-Dakar et une autre ligne maritime», a-t-il rappelé, ajoutant que « l’Algérie sera représenté par environ 70 laboratoires de production pharmaceutique lors du salon international du médicament de Dakar du 17 au 19 mai de l’année en cours ». En ce qui concerne l’insuline et les médicaments destinés au traitement du cancer et des maladies rares, Belkacemi a expliqué que ses «services ont pris des mesures proactives pour faire face à la rareté de ces substances et pour réduire les fluctuations de l’approvisionnement, tout en accordant des programmes d’importation et en augmentant les quantités par rapport aux taux de consommation normaux». D’autre part, le responsable de l’Observatoire national de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques a appelé les médias locaux «à contribuer à la promotion de la qualité des produits locaux conformes aux normes de qualité internationales, et en soutenant également des campagnes de sensibilisation », ajoutant que «le temps est venu pour l’Algérie de s’appuyer sur son potentiel de recherche scientifique pour le développement de l’industrie». 

Salim Abdenour

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