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Pétrochimie : L’Algérie prévoit d’atteindre 5 milliards de dollars d’exportations

Intervenant lors de la cérémonie de signature d’un contrat entre le groupe Sonatrach et le groupe 1chinois CNTIC/LPEC pour la réalisation d’un complexe de production de Methyl Tert-Butyl Ether (MTBE), utilisé comme additif pour la fabrication de l’essence sans plomb, le ministre de l’énergie et des Mines, Mohamed Arkab a affirmé que son département « a tracé plusieurs objectifs dans le domaine de l’industrie pétrochimique, dont celui d’atteindre 5 milliards de dollars d’exportations à moyen terme, contre 1,2 milliard de dollars actuellement ». M. Arkab a fait part des projets et des perspectives de son secteur à moyen terme dont notamment la transformation de plus de 50% de la production préliminaire d’hydrocarbures contre 32% actuellement, la création de 4000 postes d’emploi supplémentaires directs et l’exportation de 5 milliards de dollars, contre 1,2 milliard de dollars actuellement, outre l’augmentation de la valeur ajoutée ».

Par ailleurs, estimant que le développement de l’industrie pétrochimique « est l’une des principales options adoptées pour la réalisation de cet objectif », le ministre de l’Energie et des Mines, n’a pas manqué de dire que ce projet contribuera « à la valorisation du méthanol produit par le complexe CP1Z, en l’utilisant comme produit intermédiaire de production MTBE, au développement du savoir-faire algérien dans ce domaine, à la création de postes d’emploi et à la promotion de la sous-traitance nationale ».  Un projet, précise-t-il, « financé à hauteur de 70% par la BNA  dans le cadre de la valorisation des ressources naturelles que recèle l’Algérie de manière générale et le secteur des hydrocarbures en particulier ».

Aussi, pour toutes ces raisons, le ministre de l’Energie et des Mines a assuré de « son appui total à la réalisation de ce projet dans les délais fixés soit en 2025″ étant donné, ajoute-t-il, qu’il représente « un axe essentiel dans le plan de relance économique arrêté par le Gouvernement début 2020 ». En effet, il convient de noter que le projet intervient alors que l’Algérie a effectué un saut qualitatif dans le passage aux énergies moins polluantes et plus respectueuses et soucieuses de l’environnement. La suppression de l’utilisation de l’essence normale et super dans les stations algériennes a été d’ailleurs saluée même par des organismes onusiens en charge du volet environnemental. Un passage qui a également permis à l’Algérie de faire de grande économie en matière d’importation de cette forme de carburant. 

 Akli Amor  

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