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Conférence Stockholm 50 : L’urgence d’une transformation environnementale et économique

La communauté internationale doit véritablement s’engager pour répondre de toute urgence aux  préoccupations environnementales mondiales et pour une transition juste vers des économies durables qui profitent à tous. L’appel vient d’être lancé par les participants à la rencontre Stockholm 50 qui ont dans leur déclaration finale à l’issue de la rencontre de deux jours tenue les 2 et 3 du mois de juin en cours émis des recommandations tirées des propositions des Etats membres et des parties prenantes lors des plénières de la réunion et des dialogues de leadership.

Aussi, ces dernières s’ouvrent avec un appel pour la mise en place d’un programme d’action qui, précisent-ils,  place le bien-être humain au centre  d’une planète saine et de la prospérité pour tous. Un objectif qui passe par le préalable d’assurer l’accès au droit à un environnement propre, sain et durable via l’adoption de changements systématiques dans le fonctionnement du système économique actuel et l’accélération des transformations des secteurs à fort impact. Des recommandations réitérées, dans son discours de clôture, par la ministre suédoise du climat et de l’environnement, Annika Strandh qui s’est félicité de la dotation de la communauté internationale d’un  plan d’accélération pour aller plus loin » avant de déclarer que « Stockholm+50 a été une étape importante sur notre chemin vers une planète saine pour tous, ne laissant personne de côté ».

De son côté, le secrétaire de Cabinet chargé de l’Environnement au Kenya, Keriako Tobiko dira que « la variété des messages audacieux qui ont émergé de ces deux jours démontrent un réel désir d’être à la hauteur du potentiel de cette rencontre et de construire un avenir pour nos enfants et petits-enfants sur cette seule planète ». « Nous sommes venus à Stockholm 50 ans après la Conférence des Nations Unies sur l’environnement humain en sachant que quelque chose doit changer. Sachant que si nous ne changeons pas, la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de la nature et de la biodiversité, de la pollution et des déchets ne fera que s’accélérer », a pour sa part, affirmé Mme Inger Andersen, Secrétaire générale de Stockholm+50 et Directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’environnement, pour qui il est du devoir de tous de « faire progresser cette énergie, cet engagement à agir pour façonner notre monde ». A rappeler enfin que l’Algérie qui a été représentée par le premier ministre M, Aymene Benabderrahmane, a présenté ses démarches, les efforts consentis, et ses stratégies nationales face aux changements climatiques et leurs répercussions négatives. 

Kamel Nait Ameur

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