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Abdelaziz Osmani, Inspecteur central du ministère de l’Éducation nationale : «Le Code pénal prévoit jusqu’à 10 ans d’emprisonnement»

L’inspecteur central du ministère de l’Éducation nationale, Abdelaziz Osmani,  a indiqué hier que «la tutelle a pris toutes les mesures pour assurer le succès de l’examen en termes d’organisation et de cadrage, pour lequel plus de 700.000candidats prennent part». S’exprimant sur les ondes de la radio algérienne, il a averti que «tout candidat qui est saisi en cas de tentative de fraude est sujet à l’exclusion par le l’Office national des examens et concours», rappelant que «le Code pénal prévoit jusqu’à 10 ans d’emprisonnement pour quiconque qui est impliqué dans la tentative de fuite des sujets d’examen ». Osmani a également exhorté les parents à faire preuve de responsabilité en «empêchant  leurs enfants-candidats de se prémunir des portefeuilles, des téléphones portables, des appareils Bluetooth et des documents de cours aux centres d’examen afin d’éviter les soupçons». En ce qui concerne les mesures prises pour maintenir la confidentialité et en raison des risques de fuite des sujets, le même responsable a indiqué que «le ministère de l’Éducation nationale transporte les sujets d’examen par avion et s’assure qu’ils sont livrés aux centres d’examen avec une escorte de sécurité composée de policiers et de la gendarmerie nationale». L’inspecteur central du ministère de l’Éducation nationale a assuré aux candidats et leurs parents que «les sujets de l’examen sont tirés des leçons ayant été dispensés dans les établissements d’enseignement». «Je conseille aux élèves d’être très concentrés, de lire attentivement les questions, de choisir le sujet le plus facile et de commencer à le résoudre sans hésitation, et de ne pas perdre de temps à passer d’une question à l’autre », a-t-il préconisé. L’Inspecteur central du ministère de l’Éducation nationale a noté que malgré les difficultés rencontrées par le secteur en raison de la pandémie de coronavirus, les établissements d’enseignement ont été en mesure de terminer le programme d’études au rythme requis. «Le ministère a suivi les différentes étapes de ce processus et est intervenu régulièrement pour remédier à la plupart des retards exceptionnels observés dans certaines wilayas au cours des trois trimestres», a-t-il conclu.

Amar Malki

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