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Mercato des clubs endettés : Debichi veut sévir, mais… 

Si à chaque période des transferts, les clubs endettés trouvent le moyen de recruter, à la faveur des mesures d’apaisement de la Fédération algérienne de football, cette fois-ci, cela ne semble pas être le cas. 

En effet, le secrétaire générale de l’instance fédérale, qui gère les affaires courantes de celle-ci en attendant le rendez-vous électoral du 7 juillet prochain, a adressé une correspondance aux différentes Ligues afin qu’elles informent leurs clubs que pour pouvoir enregistrer de nouveaux joueurs, les dettes doivent être épurées. Autrement dit, il n’y aura pas un pourcentage à payer pour débloquer les nouvelles licences, comme cela se faisait auparavant. Une mesure qui met les clubs dans une situation des plus difficiles, puisque leurs dettes s’élèvent à plusieurs milliards, ajouter à cela le fait que les ressources financières manquent cruellement, faisant que le blocage est de partout. C’est le cas de le dire, entre autres, pour le NA Hussein-Dey et le RC Relizane, sans présidents, ainsi que le WA Tlemcen, le NC Magra, l’ES Sétif ou encore l’ASO Chlef et le RC Arbaâ. Seulement, il faut savoir que cela ne rentre pas dans le cadre des prérogatives de Debichi, puisque celui-ci ne gère que les affaires courantes et cette décision ne lui revient pas de droit. Mais comme le concerné a déjà enfreint la réglementation à plusieurs reprises, il a trouvé le moyen de le faire encore une fois, sans craindre une riposte de ses opposants, qui, faut-il le dire, ignorent plusieurs aspects réglementaires. Dans tout ce brouhaha, ce sont les joueurs concernés et qui sont dans l’attente de leur argent qui devraient être les plus heureux par cela. Ils attendent depuis avoir eu gain de cause de la part de la Chambre de résolution des litiges d’être régularisés, en vain. Lors des deux dernières périodes d’enregistrement, ils avaient été rassurés par le président d’alors de l’instance fédérale, Charaf Eddine Amara, mais par la suite, ce dernier n’a pas tenu ses promesses et fini par accorder des mesures de facilitation aux clubs endettés. Debichi, lui, est prêt à aller au bout de son « combat », même si, faut-il y insister, cela ne rentre pas dans le cadre de ses prérogatives. Ceci, en attendant de voir ce que cela avec le nouveau président de la FAF, qui va hériter d’un lourd fardeau.

Abderrahim Mahious 

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